Des études, réalisées à l'échelle mondiale, ont dévoilé que la crise mondiale n'a pas épargné le secteur des industries automobiles. Aux Etats-Unis, le secteur a enregistré une chute des immatriculations de 40% en deux ans et une production en déclin. Le Japon, premier exportateur mondial, est pris à revers par la chute de ses principaux marchés et une situation contrastée sur le marché européen (à 27 états) en termes d'immatriculations et de production. En Tunisie, le secteur automobile n'a pas connu le même sort. Les Tunisiens achètent davantage de véhicules toutes catégories confondues. Ni la flambée des prix des carburants, ni celle – à coup moindre – des voitures, ne les a empêché de savourer le confort de la voiture particulière qui occupe 70% du parc total. En effet, 806.493 véhicules particuliers circulent en Tunisie en 2009 contre 783.748 un an avant et 744.263 en 2007 soit une hausse de 14,3%. Durant les sept premiers mois de l'exercice en cours, 22745 nouvelles immatriculations ont été enregistré. Cependant, entre 2007 et 2009, le nombre d'immatriculations de véhicules à travers le monde chuterait de près de 25%, soit une baisse des ventes de 15 à 16 millions de véhicules. De même, le secteur du transport en commun en Tunisie a suivi les pas de l'automobile. En 2009, 16.019 véhicules ont constitué la flotte contre 15652 en 2008. Les poids lourds n'ont pas échappé à la règle de la tendance haussière.