L'évaluation de la situation et de l'état des zones industrielles dans la région de Bizerte ont été au centre d'une réunion qui a rassemblé les directeurs régionaux des services techniques et administratifs et les directeurs des Groupements de maintenance et de gestion des ZI dans le gouvernorat de Bizerte. Il n'est que logique d'admettre que, pour un investisseur potentiel, le bon aménagement et des équipements complets et fonctionnels dans une zone industrielle constituent des motifs primordiaux de vouloir s'y implanter. Or, l'état actuel de ces espaces de production est plutôt ingrat et déplaisant, en tout cas très peu favorable au travail, encore moins au séjour : une infrastructure délabrée, des chaussées défoncées, un assainissement défectueux, un éclairage hors d'usage, ….outre des lots à l'abandon, attribués mais dont les bénéficiaires sont depuis des années inscrits aux abonnés absents. C'est ainsi qu'une décision a été prise afin d'intenter des procès contre les attributaires devenus virtuels en vue de la nouvelle attribution de ces lots, surtout que la demande existe bel et bien. L'on a cependant appris qu'un accord sera signé entre le Conseil régional et l'AFI (Agence Foncière Industrielle) pour une prise en charge par l'Agence des travaux d'aménagement de la nouvelle zone industrielle de Ghézala. Des travaux qui coûteront plus 3,3 MDT. Pour ce qui est des espaces industriels d'El Azib, il semble, selon le PDG du Pôle de Compétitivité de Bizerte (PCB) que la demande sur les 66 ha aménagés et viabilisés est assez importante et que 13 investisseurs y ont déjà acquis des lots. Une prospection est en cours pour la découverte d'une nouvelle réserve de 100ha pour pouvoir répondre à une demande sans cesse croissante. A part cela, les problèmes touchant les ZI d'Utique, de Sejnane (31 ha), de La nouvelle ZI, réalisée par l'AFI, de Louata (Bizerte-sud), d'El Alia ont été présentés comme « en voie de résolution ».