Mehrez Boussayane, candidat indépendant à la présidentielle, a été l'un des tout premiers à rendre visite au gouvernorat de Bizerte. Plutôt qu'un meeting, il a préféré « un intime » café électoral qui a réuni un nombre infime de …curieux. Devant cette assistance disparate et clairsemée, M. Boussayane a déclaré qu'il serait « un président ni hégémoniste ni passéiste, mais qu'il exercerait ses prérogatives dans le cadre d'une «étroite collaboration avec le gouvernement ». Ceci, dans le cas où les citoyens lui accorderaient leurs confiances lors des élections du 23 novembre prochain. Il est, selon ses dires, déterminé à « œuvrer pour le bien de tous les Tunisiens, dans la transparence et la loyauté, à consolider les institutions sécuritaires, et de rétablir le prestige de la diplomatie tunisienne dans le strict respect des intérêts du pays. » Le candidat a indiqué qu'il allait également réhabiliter l'image de la fonction présidentielle mise à mal au cours des dernières années. Parmi les points de son programme, du reste fort ambitieux, il envisage la dynamisation de l'Institut tunisien des Etudes stratégiques, la réforme en profondeur de l'Instance supérieure de contrôle administratif, la révision du rôle du médiateur administratif. M. Boussayane a déclaré que « la période à venir « serait plus difficile que les précédentes » soulignant que « la crédibilité et l'exécution des programmes est la base de tout succès » Développement régional, emploi, lutte contre le terrorisme, consolidation des libertés ont été d'autres thèmes au centre de discussions entre le candidat et l'assistance de ce café électoral qui a succédé à une tournée de M. Boussayane dans certaines délégations de la région. M. BELLAKHAL
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