Dans un communiqué rendu public vendredi, l'organisation « Reporters sans frontières » (RSF) a condamné les menaces de mort reçues par les deux journalistes tunisiens, Moez Ben Gharbia et Naoufel Ouertani, après qu'ils aient exprimé leur soutien à leurs confrères de Charlie Hebdo. « Parce qu'ils ont affiché publiquement leur soutien à Charlie Hebdo, frappé par un attentat meurtrier le 7 janvier, des journalistes tunisiens ont été la cible de violence. Pressions, menaces, insultes.... Reporters sans frontières dénonce ces actes d'intimidation et appelle l'Etat à tout mettre en œuvre pour protéger les journalistes », a indiqué RSF. En effet, après avoir reçu une menace de liquidation physique de la part de Kamel Zarrouk, dirigeant de l'organisation terroriste illégale, Ansar Al Charia, le journaliste Moez Ben Gharbia s'est dit très inquiet, regrettant que la protection policière promise par l'Etat ne soit pas encore mise en place. Il est à rappeler que dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 9 janvier dernier, l'homme numéro deux à Ansar Al Charia a appelé les cellules terroristes dormantes en Tunisie à commencer une guerre contre les journalistes et les médias, nouvelle cible après les agents de sécurité et de l'armée. Kamel Zarrouk qualifie explicitement les deux journalistes Ben Gharbia et Ouertani de mécréants. M.Kh
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