Quelques jours seulement avant la tenue du séminaire international intitulé « Avec la Mise à Niveau et la Modernisation Industrielle ; Prenez une technologie d'avance », organisé par le ministère de l'Industrie et des Technologies, et où la lumière sera braquée sur l'expérience de l'industrie tunisienne qui a fait, à travers deux programmes phares, à savoir le Programme de Modernisation de l'Industrie (PMI) et le Programme de Mise à Niveau (PMN), beaucoup d'efforts pour éviter toutes mauvaises répercussions des accords signés avec l'Union Européenne. Car selon Meftah Amara, Directeur général d BMN, « beaucoup avaient prédit qu'avec la signature de l'accord de libre échange avec l'Union Européenne, 1/3 des entreprises tunisiennes vont disparaître, 1/3 va connaître tant de difficultés, alors qu'un seul tiers allait s'en sortir ». Alors, après prés d'une quinzaine d'années du lancement du Programme de Mise à Niveau (PMN), les chiffres montrent des résultats plutôt encourageants. En fait, elles ont été quelques 3092 entreprises à avoir bénéficié de ce PMN. 12 ont vu leurs dossiers refusés. Les investissements totalisés dans ce programme ont totalisé 5206,7 MD, dont 601,8 MD ainsi que des placements pour les diagnostics ayant totalisé des investissements de l'ordre de 44,7 MDS. Les primes accordées ont nécessité en gros 718,8 MD de fonds. Actuellement 1430 dossiers sont en cours d'élaboration. Le nombre des dossiers a connu durant la première période du lancement du PMN (1996 - 2000) sa plus importante vague d'adhésions avec 845 adhésions. Et puis, la cadence a connu une certaine stabilité avec une moyenne d'adhésions variant entre 193 adhésions en 2008, à 294 en 2004. Pour 2009, l'objectif du Programme était l'adhésion de 200 entreprises, alors que le nombre a atteint les 270 entreprises. Pour ce qui est de la mise dans le secteur des services, 116 dossiers ont été approuvés, moyennant des investissements de l'ordre de 57,6MD, des primes accordées de 14,5MD. Le nombre de dossiers en cours d'élaboration est de 165. Par secteurs, et sur les 3092 dossiers approuvés, le secteur du textile et de l'habillement a eu la part du lion avec 1386 dossiers (soit 46%). Il a été suivi par les industries mécaniques et électriques (IME) avec 379 dossiers (12% du total), puis par les industries agro-alimentaires (IAA) qui ont accumulé 375 dossiers (12% du total). Le secteur des industries du cuir et des chaussures (ICC) a aussi eu lui aussi une bonne part des dossiers avec 224 dossiers qui représentent 7% du total, suivi par les industries chimiques (ICH) qui a accaparé 5% du total des dossiers (168 dossiers). Les industries de matériaux de construction, de verrerie et des céramiques (IMCCV) ont eu 149 dossiers approuvés (5%). Les industries diverses (ID) ont détenu 13% du total avec 411 dossiers approuvés. A la lumière de cette répartition, il semble être logique que le secteur des ITH accapare 20% du total des investissements, suivis par les IMCCV avec 19% des investissements, puis par les IME avec 17%, ensuite on trouve les ICH avec 8% et en bas du tableau ce sont les ICC avec seulement 3% du total des investissements. Les Industries Diverses ont accaparé 13%. Pour les investissements technologiques à caractère prioritaire (ITP), 3874 dossiers ont été approuvés, les investissements fournis ont atteint 182,768 MD, dont 85,813 MD sous forme d'investissements matériels et 96,954 sous forme d'investissements immatériels. L'indicateur de performance tablait sur 500 approbations par an, alors qu'en 2009, le nombre des approbations a dépassé cet objectif pour atteindre le nombre de 664 dossiers approuvés.