"Avec l'élection, en octobre 2009, du Président Zine El Abidine Ben Ali pour un nouveau mandat présidentiel à la faveur d'un programme électoral ambitieux "Ensemble, relevons les défis", d'un engagement d'aller de l'avant sur la voie du renforcement de la démocratie, du pluralisme et de la participation, la Tunisie, qui jouit d'une stabilité et d'une paix sociale reconnues, offre une bonne visibilité et des perspectives réelles qui l'autorisent à entamer une nouvelle étape dans son processus de développement avec assurance et aptitude", révèle en substance le rapport 2010 de l'Oxford Business Group sur la Tunisie, récemment publié à Londres. "Avec une évolution positive de l'investissement privé, un secteur manufacturier diversifié et performant et une diversification de ressources énergétiques et agricoles, la Tunisie est en droit de s'attendre à des perspectives réelles de croissance dans les années à venir. La Tunisie, déjà, dotée d'un des meilleurs systèmes éducatifs d'Afrique, ambitionne de devenir un pôle régional de services financiers et de santé...", telles sont les principales conclusions contenues dans le rapport 2010 de l'Oxford Business Group (OBG) sur la Tunisie, un document de recherche de 200 pages auquel s'est attelée une importante équipe d'analystes internationaux pour brosser un tableau exhaustif sur tous les aspects politique, économique, social et culturel de la Tunisie. Mme Ariana Sellefyan, Directrice du Bureau Tunisie de l'OBG, explique que "The Report Tunisia 2010" étudie "en détail la situation politique, sur la scène régionale et internationale, la politique économique et l'évolution des différents secteurs» avec, à l'appui, graphiques, données économiques clés et plus de 300 entretiens réalisés dans les secteurs privé et public sur une période de six mois. Au plan politique, le Rapport met l'accent sur l'atout majeur de la Tunisie, à savoir la stabilité, rappelant qu'en octobre 2009, le pays a reconduit le Président Zine El Abidine Ben Ali pour un nouveau quinquennat, sur la base d'un programme électoral en 24 points qui, tout en ouvrant la voie à la participation citoyenne à la chose publique et en renforçant les fondements de la démocratie et du pluralisme, mise sur une plus large attraction des investissements vers les secteurs d'activité où la Tunisie a, traditionnellement, démontré ses performances et sa compétitivité, c'est-à-dire, non seulement le tourisme et l'agro-alimentaire, mais également les activités à fort contenu technologique, comme l'électronique et les technologies de l'information. Le Rapport de l'OBG souligne que la Tunisie, membre fondateur de l'Union pour la Méditerranée (UPM), entretient de très solides relations de coopération et d'échange avec l'Union Européenne (UE), son plus important partenaire et l'espace où vit et travaille une importante proportion des 700.000 Tunisiens résidant à l'étranger. D'après le Rapport, l'émergence de la Tunisie, havre de paix et de stabilité, ses ambitions et les voies nouvelles que trace le Programme présidentiel pour la période 2009-2014 «Ensemble, relevons les défis», ont valu au pays d'améliorer son environnement des affaires pour se classer actuellement 69ème, selon le Rapport de la Banque Mondiale 2010 "Doing Business", et de s'assurer le deuxième rang africain dans le classement du Global Peace Index. Au niveau de l'économie, le rapport met l'accent sur la capacité de résistance acquise par le système productif national aux chocs exogènes et aux retournements de la conjoncture. "L'économie tunisienne est parvenue à éviter les effets pervers de la plus grave crise mondiale grâce à la diligence des mesures décidées pour soutenir et accompagner les secteurs les plus exposés", affirme le Rapport de l'OBG. La difficulté de la conjoncture économique mondiale n'a pas empêché le pays de poursuivre un développement soutenu, avec une croissance du PIB qui a atteint le niveau honorable de 3% en 2009 et des IDE d'une valeur de 2,38 milliards de dinars tunisiens (1,26 milliard d'euros). En 2010, note le rapport, le pays a engagé d'importants programmes à l'effet de donner un nouvel élan à la création de postes d'emploi ciblant, notamment, les diplômés de l'enseignement supérieur, d'impulser le développement dans les régions intérieures du pays et de renforcer le pouvoir d'achat du citoyen. Le rapport 2010 de l'Oxford Business Group sur la Tunisie rappelle que l'UE, en général, et la France, en particulier, demeurent les partenaires commerciaux les plus importants de la Tunisie, et note que les échanges tuniso-allemands ont gagné du terrain, avec un volume appréciable de 2,35 milliards d'euros, en 2009. Le secteur bancaire a, ainsi, fait montre d'une résilience et d'une stabilité à toute épreuve. En réduisant très sensiblement le recours à des sources de financement extérieures volatiles, la Banque Cntrale de Tunisie a su maintenir les ratios de la dette extérieure à des niveaux acceptables. Aujourd'hui, une vingtaine de banques commerciales opèrent en Tunisie, dont onze sont cotées en Bourse. Le secteur bancaire est appelé à se consolider dans les prochaines années à la faveur des ambitions d'expansion régionale exprimées par un bon nombre d'entreprises. La Banque Zitouna, première banque de dépôt privée en Tunisie est venue ainsi enrichir le paysage tunisien des affaires. Le rapport de l'OBG 2010, basé sur des informations indépendantes et objectives sur la Tunisie, élaborées par une équipe d'analystes internationaux, met l'accent sur les facteurs clés qui expliquent le mieux la réussite du pays, notamment, dans un contexte mondial difficile et mouvant. Ces facteurs concernent essentiellement la bonne visibilité qu'offre le pays à ses partenaires et aux hommes d'affaires internationaux, à la faveur de sa stabilité politique et la clarté de ses choix, l'efficacité de ses institutions, les performances accomplies dans les différents domaines, etc; Autant d'atouts qui concourent au renforcement de la confiance dans le pays et dans les perspectives d'avenir qu'il offre.