Suite à la fermeture provisoire du Regency Tunis Hotel, la Direction tient d'abord à présenter toutes ses excuses à ses clients locaux et internationaux, aux sociétés conventionnées avec l'hôtel et à tous ses partenaires. Elle nous a précisé dans un communiqué les raisons de cette fermeture provisoire de son unité : 1. Le Regency Tunis Hotel a respecté ses engagements envers ses employés. Salaires et primes ont été servis fin décembre 2010. Le salaire du mois de janvier a été intégralement payé malgré une occupation qui n'a pas dépassé les 23%. Le propriétaire s'était également engagé à honorer les salaires du mois de février même si l'occupation n'y a pas dépassé les 10%. 2. Pour faire face à la situation de crise, la Direction de l'hôtel a commencé à liquider les soldes de congés annuels et récupération de tous les employés, Direction Générale et Chefs de Départements compris. La crise s'étant prolongée, il était nécessaire de passer aux congés sans soldes, mesure qui a concerné tous les employés sans distinction. 3. Du 8 au 10 février 2011, une partie du personnel a observé une grève sauvage, n'étant pas représenté légalement par un syndicat, et sans préavis, encouragée sur cette voie par un représentant de l'UGTT qui n'a pas hésité en passant à les inciter à acheter des abonnements ! Parmi les grévistes, on a remarqué la présence d'intrus n'appartenant pas au personnel de l'hôtel ainsi que d'anciens employés ayant quitté l'hôtel depuis plusieurs mois. Ces opportunistes se sont joints à la cohue dans le simple but de semer la terreur. 4. Le jeudi 10 février, alors que la grève se tenait toujours au plein milieu du hall de l'hôtel, une réunion a été tenue avec quelques représentants des employés, de l'UGTT et le PDG-propriétaire de l'hôtel. Ce dernier et malgré, la situation financière critique de l'hôtel a concédé des mesures immédiates « supplémentaires et exceptionnelles » en faveur des employés. 5. Ces mesures ayant été jugées insuffisantes, le mouvement anarchique a dérapé en violence verbale et physique perpétrée par une poignée d'employés survoltés, envers les membres de la Direction et les employés qui continuaient à servir les clients à ce moment-là. Le vendredi 11 février, la Direction a décidé de fermer provisoirement l'établissement pour ne pas céder au chantage et pour préserver la sécurité des clients et des employés. Rappelons à ce sujet que tous les droits des employés au Regency sont respectés au-delà même des exigences de la Convention Collective de l'Hôtellerie. Certains avantages non exigés par la Convention sont accordés à l'ensemble du personnel, à titre d'exemple : l'Assurance Maladie, des dons pour les deux Fêtes de l'Aïd et à la rentrée scolaire, la qualité supérieure du transport, des repas et des uniformes, et une fête du personnel annuelle, dont la dernière en date a coûté à l'hôtel plus de 60.000 dinars et où des cadeaux d'une valeur allant de 150 à 1500 dinars ont été attribués à tous les employés sans aucune exception.