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Pourquoi le Qatar mérite la Coupe du monde 2022 de foot
Publié dans Koora le 01 - 12 - 2010

Ce jeudi 2 décembre, le comité exécutif de la Fifa désignera à Zurich, en Suisse, les deux pays organisateurs pour les Coupes du monde de football de 2018 et 2022. Voici quatre raisons pour lesquelles le Qatar, candidat de l'édition 2022, doit l'emporter.
L'émirat est en compétition avec quatre pays :
l'Australie,
la Corée du Sud,
le Japon,
les Etats-Unis.
C'est certainement la candidature américaine qui apparaît la plus redoutable pour le petit Etat du Golfe.
Mais les chances qataries sont réelles et la désignation de l'émirat représenterait un acte d'une portée symbolique considérable pour tout le Moyen-Orient.
« Le monde arabe mérite la Coupe du monde et le Qatar a une bonne chance d'être le premier pays de la région à l'accueillir », a ainsi déclaré, le 24 avril, Sepp Blatter, président de la Fifa lors d'une conférence de presse à Doha.
Des centaines de millions de dollars ont été investis pour transformer le pays et l'élever à la hauteur de l'évènement. Le président du comité de candidature n'est autre que le fils de l'émir, et les richesses sont là :
*Le Qatar abrite la troisième réserve mondiale de gaz et est également producteur de pétrole,
*le niveau de vie y est élevé,
*la croissance économique, prévue en 2010, est de près de 20% -probablement, le plus fort taux au monde.
1-Le foot pour se doter d'une image positive
L'émirat compte utiliser cette manne au service de ses intérêts et le fait clairement savoir, au risque parfois d'irriter ses voisins.
Le Qatar a misé sur le sport, et notamment le football, pour se doter d'une image positive sur le plan international. L'origine de cette stratégie remonte à la volonté de l'émir de faire de son petit pays un véritable modèle pour les autre pays arabes, en particulier ceux du Golfe.
La candidature à l'organisation de la Coupe du monde entre pleinement dans cette équation stratégique et, en cas de réponse positive à Zurich, elle en deviendrait le point d'orgue qui consacrera plus d'une décennie d'efforts tous azimuts.
C'est dire si les deux millions d'habitants que compte le Qatar attendent avec impatience la décision de la Fifa. Le pays tout entier vit désormais au rythme du ballon rond.
Voici, selon moi, les quatre raisons pour donner la Coupe du monde 2022 au Qatar.
Un dossier en béton expérimenté et durable
Le pays bénéficie en effet d'infrastructures sportives modernes et dispose dans ses cartons de projets de construction de stades de football futuristes qui seront reliés entre eux par un réseau de métro unique au monde.
Ainsi, pour contrer les très fortes chaleurs estivales, ces stades seront dotés d'un système d'air conditionné qui permettra d'y maintenir à l'intérieur une température à un niveau convenable. Et comme rien ne sera laissé au hasard, le bilan carbone de ces édifices sera nul car ils utiliseront l'énergie solaire que capteront des centaines de panneaux photovoltaïques…
Le Qatar a également une autre carte à faire valoir : habitué à recevoir chaque année des tournois internationaux dans différentes disciplines (tennis, voile, équitation, etc.), il a également organisé, il y a quelques années, les Jeux asiatiques, manifestation qui représente tout de même le troisième événement sportif mondial après la Coupe du monde de football et les Jeux olympiques .
Du 1er au 15 décembre 2006, Doha a ainsi accueilli la XVe édition des Jeux asiatique en recevant plus de 8 600 athlètes représentant 45 délégations.
2-Une Coupe du monde qui fasse le tour du monde
Comme l'a affirmé Josep Guardiola, « si nous allons toujours dans les mêmes pays, l'épreuve ne mérite pas son nom de Coupe du monde ».
Il est vrai que l'actuel entraîneur du FC Barcelone -qui a aussi évolué en tant que joueur au sein du championnat qatari de 2003 à 2005- fait partie, aux côtés d'autres personnalités, du comité de soutien à la candidature du Qatar pour l'organisation du Mondial 2022.
Pour autant, sa parole reflète le sentiment de bon nombre d'amoureux du ballon rond à travers le monde.
3-Sortir du club très fermé de ceux qui l'ont toujours
La candidature des Etats-Unis ne manque certes pas d'atouts pour remporter la mise mais le pays a déjà organisé la compétition en 1994. Une nouvelle attribution aux Etats-Unis renforcerait cette fâcheuse tendance à n'octroyer l'organisation de la Coupe du monde qu'à un « club » très fermé de pays qui se partageraient le gâteau uniquement entre eux.
Déjà, le précédent de l'Allemagne en 2006 a laissé des traces (les Allemands avaient déjà organisé le Mondial en 1974). Si la Fifa vient à récidiver ce 2 décembre, elle encaissera un nouveau coup dur pour sa réputation déjà bien écornée suite aux scandales de corruption qui l'ont récemment éclaboussée.
Et même si le Qatar -à peine plus étendu que la Corse- ne pèse pas lourd face au géant américain et ses 24 millions de licenciés, espérons que le comité directeur de la Fifa fasse preuve d'audace en désignant le Qatar, ce qui permettra, en outre, de garantir une rotation géographique.
L'inquiétant pour la délégation qatarie est que les Américains sont également déterminés et qu'ils n'ont pas lésiné sur les moyens. Celui qui conduira la délégation états-unienne à Zurich n'est autre que l'ancien Président Bill Clinton et la Chambre des représentants vient d'approuver une résolution destinée à soutenir les efforts déployés par le comité de candidature.
Face à cette armada, le Qatar vient quant à lui de s'offrir la star française Zinedine Zidane comme ambassadeur de prestige pour appuyer sa candidature. Reste à savoir si cela sera suffisant…
4-Un message au monde musulman
Enfin et surtout, l'octroi au Qatar de la Coupe du monde 2022 constituerait un formidable message adressé aux peuples du Moyen-Orient et au monde musulman en général. L'engouement au-delà du pays est réel dans une région du monde qui comptera plus de 500 millions d'habitants en 2022 -dont plus de la moitié aura moins de 25 ans…
Preuve de cet enthousiasme, la pages Facebook « Qatar 2022 », qui vise à soutenir la candidature du pays, vient de franchir la barre des 500 000 membres.
Cet argument géopolitique est certainement le meilleur atout de la candidature qatarie même s'il n'est pas beaucoup mis en avant par la délégation de l'émirat.
Comme le rappelle Pascal Boniface, « aucun pays arabe ou musulman n'a été l'hôte d'une Coupe du monde ou des Jeux olympiques ». Le directeur de l'Institut de recherche internationale et stratégique (IRIS) remarque également à juste titre que « le choix du Qatar serait un signal fort de la Fifa qui mettrait le football au service de la lutte contre le choc des civilisations ».


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