Les opérations de rapatriement des dépouilles des touristes victimes de l'attentat de Sousse ont démarré, hier, selon un communiqué publié par le ministère de la Santé. Il s'agit, selon la même source, de l'opération de rapatriement de 8 Britanniques et 3 Irlandais à partir du service de médecine légale de l'hôpital Charles-Nicolle en présence des représentants des autorités concernées et des services diplomatiques et consulaires des deux pays respectifs. L'attentat terroriste perpétré vendredi 26 juin dans la zone touristique de Sousse a fait 38 morts dont 30 Britanniques et trois Irlandais, rappelle-t-on. Le ministère de la Santé a annoncé d'autre part que l'équipe médicale du service de médecine légale à l'hôpital Charles-Nicolle a terminé l'identification de la nationalité de tous les touristes, victimes de cet attentat terroriste. Le ministère a ainsi recensé 30 victimes britanniques, trois Irlandais, deux Allemands, un Belge, un portugais et un russe, précise un communiqué publié par le département. 37 blessés parmi 39 personnes ont quitté les établissements de santé dans la ville de Sousse après avoir reçu les soins nécessaires. Les deux autres demeurent sous contrôle médical. Par ailleurs, le porte parole du ministère public, Sofiène Selliti, a souligné hier la nécessité de respecter la discrétion et la confidentialité des investigations sur l'attentat terroriste perpétré à Sousse. Contacté par l'agence TAP, Selliti s'est abstenu de confirmer ou de démentir les informations circulant sur internet faisant état de la blessure d'une des victimes de cet attentat par une arme différente, précisant que les résultats des examens balistiques, qui sont en cours, seront soumis au juge d'instruction. Il a, en outre, souligné l'importance du droit d'accès à l'information, appelant dans ce contexte à éviter de tomber dans le piége de la quête de scoops et du sensationnel. De son côté, le coordinateur de la cellule de crise au ministère de la Santé, Naoufel Somrani, a démenti ces informations qui circulent sur les réseaux sociaux, qui «entravent le bon déroulement de l'enquête», selon lui.