Malgré l'assistance peu nombreuse au théâtre de plein air de Sidi Dhaher, l'artiste dotée d'une belle voix à grandes capacités, Nawel Ghachem renoue, à la veille de la fête de la femme (mercredi 12 août), le contact avec ses fans et a su capter l'attention et susciter l'admiration du public composé pour la plupart de femmes jeunes et adultes venues passer des moments d'allégresse et de détente. L'artiste s'est distinguée par une présence d'esprit sur scène fort remarquable et une ingéniosité singulière dans l'interprétation de ses chansons avec une belle voix tantôt douce et romantique, tantôt forte et puissante. Elle a débuté son concert — drapée de la bannière nationale — par l'interprétation de chansons patriotiques «Bektob esmek ya bledi» et «béni watani» de feu Oulaya en signe de solidarité avec la ville de Sousse (sa ville natale), frappée lâchement par le coup terroriste barbare du 26 juin. Elle a affirmé, par la suite, qu'elle a tenu à participer cette année au festival afin de manifester son entière adhésion à la souveraineté et l'intégrité de l'Etat. Elle a enchaîné par l'interprétation d'autres chansons rythmiques et très applaudies avec une note nostalgique et une grande passion. Le public euphorique et emporté par une ambiance électrique reprenait parfaitement les paroles des chansons «ya helwatal helwat», «tekdheb alaya louèch», «ghaouali», «rajit», «ibaâd addi ma tebaâd», «yal ghorba», «jwabati»... La chanteuse a interprété quelques chansons algériennes, témoignant ainsi de la grande solidarité et de l'amitié tuniso-algériennes. A la fin du concert, l'auditoire exalté a exprimé sa satisfaction par des applaudissements soutenus et des acclamations. Une belle prestation d'une grande artiste.