Le néo-promu peut se concentrer sur la préparation de la saison. Il était temps... Parti en stage d'une dizaine de jours à Hammam-Bourguiba, l'Avenir Sportif de Kasserine redouble d'efforts pour rattraper le temps perdu et les retards conséquents de la préparation. Depuis le début de semaine, le néo-promu peut — enfin ! — travailler loin de la fureur des mouvements de contestation initiés au début de la semaine dernière par les supporters, mécontents du rendement du bureau de Kamel Hamzaoui et ulcérés par la légèreté avec laquelle il prend le volet crucial de cette phase précompétitive. Autant de laxisme a fini par amener l'entraîneur Farouk Jenhaoui, à un certain moment, à se retirer, avant de revenir à de meilleurs sentiments. Il a eu, depuis son come-back le 3 août, tout le temps de rassembler les morceaux du puzzle. En attendant les trois étrangers L'effectif commence à prendre forme, les recrues affluant progressivement. Samedi dernier, les dernières arrivées ont été enregistrées avec le gardien Montacer Khemir et le jeune Ivoirien Aruna. Bientôt, ce sera le tour d'Ayoub Kramti, Samir Laâroussi et Youssef Khemiri. A présent, on cherche un milieu offensif, en plus du quota des trois étrangers où l'ASK doit effectuer les fameux tests techniques afin de dénicher l'oiseau rare. Au début de sa campagne de recrutements, le représentant des «Sabasseb» en L1 avait engagé pour deux ans une belle colonie de joueurs d'expérience, à savoir Sofiène Ksaïri, Nidhal Nefzi, Marouène Tritar, Mahmoud Dridi, Alaâeddine Kawam, Rochdy Jarboui et Wael Bahri. Un staff d'encadrement La section football présidée par Nabil Bannani pourra compter la prochaine saison sur l'apport de Romdhane Nasri en tant qu'accompagnateur, Ahmed Amri comme directeur sportif et Farouk Jenhaoui en qualité d'entraîneur en chef. Une homologation incertaine Au coup d'envoi de la saison, il n'est pas certain que l'ASK puisse évoluer à domicile, tellement son stade se trouve dans un état déplorable. Tout au long de l'été, l'enceinte fétiche de l'ASK n'a bénéficié d'aucun entretien, ce qui a rendu la pelouse un véritable champ de patates. L'homologation du stade risque de s'avérer compliquée. Attendons pour voir...