De notre envoyé spécial à Pescara, Karray BRADAI «Oran !» annonce l'Algérien Amor Addadi, président du Cijm. Il est 14h15, ce jeudi, dans la ville italienne de Pescara. Bras levés, cris de joie, près de 60 personnes ont explosé de bonheur, hier au Palais des congrès. La candidature oranaise est donc bien celle qui a été retenue pour organiser les Jeux méditerranéens de 2021. Une heure plus tôt, la délégation tunisienne se préparait calmement à accueillir la bonne nouvelle, mais il y a eu des dépassements extrasportifs à la dernière minute pour offrir l'organisation des JM 2021 à Oran, alors que le dossier Sfax 2021 a été plus enrichissant et plus valable. On se demande pourquoi le président du Cijm, l'Algérien Addadi, a déclaré avant le verdict final qu'il a une dette envers son pays. Cette parole a influencé les membres votants à l'instar de la Syrie, de la Libye et de l'Egypte à voter pour Oran. A ce petit jeu, l'attente n'est pas bien longue. Juste une pointe d'incertitude dans un silence figé. L'enveloppe décachetée par l'Algérien Amor Addadi contenait bien le nom d'Oran depuis la veille. Certes, la déception était totale dans le camp tunisien. Mais Sfax a fait le buzz pour que cette grande ville économique, culturelle et sportive soit devenue plus célèbre qu'Oran. L'amertume était visible au sein de la délégation tunisienne. Mehrez Boussayène, Fathi Hachicha, le ministre de la Jeunesse et du Sport, la délégation sfaxienne jubilent parce qu'ils sont les vrais gagnants de cette mascarade présentée par l'Algérien Amor Addadi. En dépit de cette déception, vive Sfax et vive la Tunisie.