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Amélioration du PIB et réalisation du taux de croissance escompté Conférence annuelle des chefs de missions diplomatiques et consulaires: Intervention du ministre du Développement et de la Coopération internationale
Le plan de développement pour la prochaine étape ambitionne l'amélioration de l'indicateur de développement humain M. Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la Coopération internationale, a affirmé que le XIIe Plan de développement pour la période 2010-2014 constitue un instrument efficace permettant de concrétiser les orientations et les objectifs ambitieux contenus dans le programme présidentiel "Ensemble relevons les défis" et de gagner les défis de l'étape à venir avec la réalisation d'un taux de croissance de 5,5%. Le ministre a ajouté, dans son intervention présentée dans le cadre de la conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires, que l'amélioration du PIB et la réalisation du taux de croissance escompté nécessitent la mobilisation des efforts de toutes les parties en vue d'accroître le rythme du développement, de la modernisation et de l'amélioration des indicateurs de développement dans les différents domaines. Il a mis en relief les spécificités de l'étape à venir marquée, en particulier, par une fragilité de la croissance à l'échelle internationale dans la mesure où les répercussions de la crise financière et internationale continuent de peser sur l'économie mondiale. Il a également relevé l'instabilité des marchés, l'accroissement de la compétitivité, la hausse des prix et l'aggravation des changements climatiques. Au plan national, M. Jouini a fait remarquer que la situation se caractérise par la poursuite de la croissance démographique, l'augmentation du nombre des diplômés de l'enseignement supérieur, ainsi que par l'évolution de la demande sur les ressources naturelles et les services collectifs, en raison de l'amélioration de la qualité de la vie. Le ministre a expliqué que le plan de développement s'articule autour de sept axes principaux portant sur le développement de la structure de l'économie, la promotion de la compétitivité, l'amélioration de la productivité, le renforcement de l'intégration à l'économie mondiale, la préservation des équilibres financiers, l'investissement dans le capital humain, la mise en place des fondements d'une économie verte et l'impulsion du développement régional. Il a rappelé que le plan de développement pour la prochaine étape ambitionne l'amélioration de l'indicateur de développement humain pour atteindre celui des pays disposant d'un niveau de développement humain élevé, outre le développement du système d'enseignement, de la formation, de la recherche scientifique et technologique en vue de l'édification d'une société du savoir et de l'intelligence. M. Jouini a ajouté que le plan de développement vise à augmenter le revenu individuel pour atteindre 8.300 dinars en 2014, ce qui est de nature à permettre la réduction du taux de pauvreté, la création de 415.000 postes d'emploi permettant ainsi de couvrir la totalité des demandes additionnelles d'emploi, la réduction du taux de chômage d'un point et demi, particulièrement, parmi les diplômés de l'enseignement supérieur. Le ministre a par ailleurs souligné que la Tunisie s'est fixée comme objectifs de développer l'investissement d'une moyenne annuelle de 11,2%, mettant l'accent sur la participation du secteur privé, l'impulsion de l'initiative dans ce domaine, l'amélioration de la contribution des exportations dans le processus de développement et l'augmentation de la productivité aux plans global et sectoriel, tout en préservant les équilibres financiers. M. Jouini a rappelé que les efforts se poursuivront en vue de conforter la compétitivité des entreprises, améliorer le climat des affaires et l'environnement de l'entreprise, libéraliser le secteur des services, développer l'infrastructure de base, encourager l'investissement dans les secteurs à forte valeur ajoutée et consacrer la qualité dans tous les domaines. Il a affirmé que la stratégie de financement de l'ensemble de ces projets est axée, en premier lieu, sur les ressources internes et la poursuite des efforts de mobilisation des ressources de financement extérieur nécessaires, outre la consolidation des investissements directs étrangers (IDE).