La préservation des équilibres financiers est l'une des conditions de garantie de la pérennité du développement Le modèle de développement du quinquennat requiert notamment un retour au rythme habituel de croissance M. Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la Coopération internationale, a indiqué dans son intervention à l'occasion des travaux du Conseil supérieur du développement que le plan quinquennal pour la période (2010-2014) s'inscrit dans le cadre d'une démarche de planification et d'adaptation des politiques de développement du pays aux mutations enregistrées au plan national et international. Il s'agit notamment des mutations démographiques et sociales, de la raréfaction des ressources du pays et de l'impact des mutations économiques. Le ministre a recommandé, à cette fin, de suivre de près l'ensemble de ces évolutions, notamment celles économiques et de revoir de manière continue les priorités de l'œuvre de développement du pays. Il a indiqué que le nouveau plan quinquennal vise à retrouver le rythme de l'activité économique et réaliser un taux de croissance positif, par le renforcement des exportations, de la productivité et la garantie de la couverture des demandes additionnelles d'emplois des diplômés du supérieur et la réduction du taux de chômage. Renforcer les indices de développement humain Il s'agit en outre de renforcer les indices de développement humain, l'objectif étant d'atteindre les niveaux réalisés par les pays développés, moyennant la consolidation du système éducatif et de la formation professionnelle et l'amélioration des taux de scolarité, outre la réduction du taux d'analphabétisme. Pour la période 2010/2014, les efforts seront axés sur la réalisation de la sécurité alimentaire, la maîtrise de l'exploitation des ressources naturelles, par le renforcement de l'exécution des stratégies sectorielles visant à promouvoir la production, la productivité et la compétitivité des produits. La préservation des équilibres financiers est l'une des conditions de garantie de la pérennité du développement, de promotion de la structuration de l'économie nationale, de renforcement de sa compétitivité à la lumière de l'augmentation des besoins de financement des agents économiques et la nécessité d'adhérer aux exigence de l'économie mondialisée et de sauvegarder la crédibilité de la Tunisie auprès des milieux internationaux. Sur cette base, a-t-il dit, le modèle de développement du quinquennat requiert notamment un retour au rythme habituel de croissance après la régression enregistrée au cours des années 2008 et 2009 en raison des retombées de la crise financière internationale. S'agissant du développement régional, le ministre a rappelé que la révision des incitations et décisions présidentielles prises en faveur des régions (routes, pôles technologiques et pôles de compétitivité) et la formation des ressources humaines visent à réduire les disparités entre les régions.