Un accord-cadre a été conclu hier entre le ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfance et la Banque internationale arabe de Tunisie (Biat) et prévoit l'aménagement de centres de protection de l'enfance dans cinq délégations de la région du nord-ouest (El Fahs et Hammem Zriba du gouvernorat de Zaghouan et Goubolat, Medjez El Bab et Testour du gouvernorat de Béja). L'accord a pour objectifs de promouvoir la culture des droits de l'enfant, ancrer les principes de la citoyenneté, du dialogue et de la lutte contre la violence à travers notamment l'appui de la stratégie de communication du ministère visant la concrétisation «d'une représentativité sociale positive de l'enfance». La ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfance, Samira Merai Friaâ, a souligné à cette occasion l'importance de cet accord dans l'appui des efforts déployés par le ministère et la contribution à la réalisation de plusieurs projets urgents. Elle a, à cet effet, rappelé la contribution de la banque à la mise en place de plusieurs projets au cours de l'année dernière à l'instar du réaménagement de trois instituts publics de la protection de l'enfance à la ville de La Chebba (gouvernorat de Mahdia). Kébili : nombre limité d'entreprises totalement exportatrices Le nombre d'entreprises totalement exportatrices dans le gouvernorat de Kébili ne dépasse pas 13 entreprises sur un total de 372 unités industrielles implantées dans la région. Parmi ces entreprises exportatrices, 12 sont spécialisées dans l'agroalimentaire et une seule dans le secteur de la construction et de la céramique. Ce qui montre un manque de diversification du tissu économique. Selon les données fournies par la direction régionale du développement, le secteur des dattes accapare à lui seul 98,6% des exportations de la région. En 2015, la filière devra réaliser une nette progression de ses exportations dont la valeur est estimée à 65 millions de dinars (MD), en hausse de 32% par rapport à 2014 ou les exportations étaient de 45 MD, contre 29 MD en 2011. Le Snjt demande à la Haica de revoir le dossier de «Hannibal TV» Le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) a demandé au conseil de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) de revoir le dossier de la chaîne de télévision privée «Hannibal TV» pour avoir licencié des journalistes et pour financement suspect. Dans une lettre adressée, jeudi, à la Haica et publiée hier sur son site web, le Snjt explique que cette demande vise à consacrer le principe de la transparence et le respect des droits économiques et sociaux des journalistes. Selon le Snjt, «Hannibal TV» n'a pas respecté les droits financiers et sociaux des journalistes qui y travaillent et a licencié des dizaines d'entre eux abusivement au mépris des dispositions contenues dans le cahier des charges relatif au secteur de l'audiovisuel. Les journalistes de la chaîne de télévision privée avaient décidé dès mercredi dernier d'observer un sit-in ouvert, devant le siège de la télévision, pour protester contre leur licenciement. Ben Arous : accord pour l'annulation de la grève à la Sntri Un accord pour l'annulation de la grève prévue les 22 et 23 septembre au niveau des conducteurs de la Sntri (Société nationale du transport interurbain) a été conclu lors d'une séance tenue, hier, au siège du gouvernorat de Ben Arous. Le gouverneur de la région, Abdellatif Missaoui, a indiqué, dans une déclaration à l'agence TAP, qu'à l'issue d'une longue réunion, les différentes parties concernées sont parvenues à s'entendre sur l'annulation de la grève fixée à deux jours de l'Aïd El Idha. Cet accord a permis d'éviter un énorme problème dans le transport interurbain, à la veille des vacances de l'Aïd, a-t-il souligné.