Le président de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Chafik Sarsar, a indiqué que la date du 30 octobre 2016 proposée à la coalition au pouvoir, lors d'une réunion mercredi, pour l'organisation des élections municipales, «n'est pas définitive», ajoutant que le maintien de cette date exige le respect de plusieurs conditions. Dans une déclaration hier à l'agence TAP, Sarsar a expliqué que la mise en place d'un calendrier définitif dépend de l'adoption de la loi électorale, qui ne doit pas dépasser le 4 avril, ainsi que du découpage électoral. L'adoption de la loi électorale avant cette date est possible si tous les acteurs politiques parviennent à un compromis sur les questions fondamentales contenues dans cette loi, a-t-il dit. Pour respecter la date du 30 octobre, le découpage électoral constitue une première étape, conformément à la Constitution qui stipule que les municipalités doivent couvrir l'ensemble du territoire et que chaque citoyen est rattaché à une circonscription municipale, ajoute Sarsar. Il a expliqué, à cet égard, que ce découpage est de nature à «prévenir toute manipulation politique» et permettre aux électeurs et aux candidats de connaître à l'avance leur circonscription électorale et à l'Isie d'avoir un aperçu complet de toutes les circonscriptions.