affirme le président de la Fédération internationale de speed-ball, à la veille du Mondial, prévu à Cracovie Le speed-ball est un sport inconnu. Quelle est la recette pour que ce sport se répande dans le monde ? Il est bon de savoir que l'Egypte a créé le speed-ball. C'est pour cette raison que les Egyptiens sont champions du monde depuis la création de ce sport. C'est avec notre stratégie et notre staff technique que nous avons réussi à vulgariser le speed-ball dans le monde. La France, le Japon, l'Inde, le Koweït sont des nations compétitives dans ce sport. Ils ont annoncé la couleur depuis des années. Et la Tunisie ? Le speed-ball commence à s'illustrer en Tunisie, et ce, depuis que notre ami, Moncef Mili, a créé la fédération tunisienne. Elle commence à vulgariser ce sport pour des participations à des tournois et en organisant des stages avec des instructeurs de très haut niveau. La Fisa a déjà prévu un stage de perfectionnement pour les initiateurs, les arbitres et les entraîneurs, prévu du 29 octobre au 1er novembre à Monastir. Ce stage sera dirigé pour notre grand DTN Mohamed Amine. Nous sommes persuadés que le speed-ball progresse lentement, mais sûrement. Les prochains championnats du monde approchent. Quel est le nombre des pays participants ? La 27e édition aura lieu du 18 au 24 novembre à Cracovie en Pologne avec la participation de 10 pays, à savoir l'Egypte, la France, le Japon, la Hollande, l'Inde, la Tunisie, le Koweït, l'Arabie Saoudite et le Soudan. La Libye a déclaré forfait pour des raisons administratives. Parallèlement à ce Mondial, la Fisa organisera les championnats du monde des jeunes. Pensez-vous que la Tunisie aura des chances dans ce Mondial ? Pourquoi pas, la Tunisie a déjà confirmé ses ambitions aux derniers championnats du monde des clubs champions, qui se sont déroulés en France. Nous sommes persuadés que le speed-ball tunisien sera sur le podium. Je saisis cette occasion pour remercier infiniment Moncef Mili pour le travail qu'il fait en Tunisie pour vulgariser le speed-ball dans toute la République.