Au Caire, l'Etoile a surmonté une épreuve difficile. L'équipe sait désormais à quoi s'attendre en finale de la Coupe de la confédération. Les Etoilés se souviendront longtemps de leur dernier déplacement au Caire et du match face à Ezzamalek. Une rencontre que les protégés de Faouzi Benzarti ne sont pas près d'oublier. L'Etoile a frôlé le pire pour être passée à côté de la plaque. Ne parlons pas des conditions du match avec une main courante remplie d'intrus. Nous avons même vu des supporters locaux derrière les buts de Belbouli (sic !). Et pour couronner le tout, il se serait passé des choses pas très catholiques lors du retour des deux équipes aux vestiaires au coup de sifflet final. On a même entendu parler d'agressions de la délégation étoilée. On sait aussi que les Egyptiens sont de fins comédiens et possèdent le don de retourner la situation en leur faveur, sous le regard impassible des responsables de la CAF et de son grand manitou, Issa Hayatou. Pourvu que la leçon ait été retenue par les joueurs essentiellement qui ont été longuement sermonnés après la débâcle face à Ezzamalek. Heureusement malgré tout que l'Etoile est parvenue à se qualifier en finale de la Coupe de la confédération. Place donc aux deux dernières rencontres de la compétition. L'adversaire sera Orlando Pirates d'Afrique du Sud. Le match aller aura lieu le 21 novembre à Johannesburg et le match retour le 28 novembre à Sousse. L'Etoile aura tout le temps nécessaire de préparer ces deux rencontres. Heureusement d'ailleurs que l'équipe du Sahel a évité Al Ahly en finale, comme l'a souligné l'entraîneur adjoint Ridha Jeddi. L'Etoile aurait risqué de subir les mêmes événements que face à Ezzamalek. A propos d'Orlando Pirates et toujours selon Ridha Jeddi, c'est une équipe qui dispose d'une ligne d'attaque rapide et percutante mais qui encaisse des buts aussi bien à domicile qu'en déplacement. A propos de Ridha Jeddi, on sait qu'il a été expulsé au Caire mais il n'a pas été signalé sur la feuille du match. Il pourra donc être sur le banc lors de la double finale. Les caprices de Mouihbi et Tej L'Etoile est passée à côté du sujet au Caire sur le double plan collectif et individuel. Aujourd'hui, et pourquoi le cacher, deux joueurs n'en font qu'à leur tête et commencent à exaspérer le staff technique et administratif, Mouihbi et Tej. Mouihbi a déjà perdu sa place au détriment de Iheb Msakni. L'ex-Marsois refuse aujourd'hui de prolonger son bail et recommence à faire du chantage à ses employeurs. Cette situation nous rappelle celle vécue par le Club Africain de Jamel Atrous en 2012 avec Mouihbi, ce qui avait contraint le joueur à retourner à son club d'origine, l'AS Marsa. Mouihbi semble oublier que l'Etoile l'a repêché en lui offrant l'occasion de jouer dans un grand club et de renouer avec les compétitions continentales. Quant à Tej, son indiscipline et son manque de responsabilité exaspèrent son entraîneur et ses dirigeants. C'est un joueur incorrigible au point d'avoir lâché ses coéquipiers face à Ezzamalek en un temps record après avoir récolté deux cartons jaunes suite à son entrée en cours de jeu. Que doit-on attendre d'un joueur provocateur qui n'en fait qu'à sa tête ? Aux dernières nouvelles, Tej comme Mouihbi feraient du chantage à leurs dirigeants pour prolonger leurs contrats. Si leur cinéma continue, les deux joueurs devraient sortir des plans de Faouzi Benzarti.