Autant les attaquants ont fait des efforts, autant les défenseurs ont tout fait tomber à l'eau Le stade de Radès a chanté au rythme du premier but, marqué tôt dans le match. On jouait à peine trois minutes que Taha Yassine Khénissi annonça la couleur, marquant un joli but après avoir été servi sur un plateau par Camus. Un but qui lança la machine tunisienne et dans la foulée des tentatives successives de la ligne d'attaque, la balle de Ferjani Sassi s'écrasa sur le poteau (20'). Alors que tout allait pour le mieux, le défenseur axial, Syam Ben Youssef, commet sa première gaffe. Aubameyang a eu tout le plaisir de se balader dans la surface de réparation avant de loger la balle, sur penalty, dans les filets d'Aymen Mathlouthi qui n'a pu rien faire pour réparer l'erreur de sa défense (33'). Deux minutes plus tard, Camus rectifie le tir en doublant la mise sur un service en retrait de Khazri (35'). Le scénario se répéta après la pause. Khazri accentua les malheurs des Gabonais, triplant la mise d'un tir imparable (50'). Mais encore une fois, nos défenseurs en décident autrement, en particulier Ammar Jemal, dont le placement sur le terrain laissait à désirer. Pris au dépourvu, il laisse échapper Lemina qui égalise sans difficulté (62'). Maâloul sort du lot Des quatre défenseurs, seul Ali Maâloul sort du lot. Actif sur le flanc gauche, il a été le dernier rempart pour toutes les tentatives gabonaises dans sa zone d'action. Il répare une énième erreur du duo axial et sauve l'équipe d'un but tout fait en dégageant une balle qui allait frôler le montant gauche et peut-être mourir dans les filets (65'). De son côté, Hamza Mathlouthi a sorti un match correct, bien qu'il ait été pris de vitesse quelquefois. Mais sans que les actions gabonaises aboutissent. Heureusement, d'ailleurs. Et les malheurs de notre team national ne s'arrêteront pas aux simples erreurs des axiaux. Le remplaçant d'Aymen Mathlouthi nous a offert la cerise sur le gâteau. A la 86', Farouk Ben Mustapha a détourné la balle de Kanga dans ses filets. Bref, la chronologie des événements fait sauter aux yeux la réalité du match : si les attaquants ont bien réagi après la défaite devant le Liberia, les défenseurs leur ont gâché tout le travail.