Le match nul n'a pas masqué les lacunes. Après le Liberia (défaite 1-0) et le Gabon (3-3 à Radès), l'euphorie, née après l'arrivée de Kasperczak, s'est évaporée. C'est un avertissement pour nos internationaux et surtout pour le staff technique national. Sans compter que cela n'est pas rassurant pour l'avenir de cet onze national. Au-delà du résultat (3-3), il y a en effet la manière. Dominés physiquement par les Libériens, les camarades de Khazri l'ont été techniquement par les Gabonais. En effet, après la reprise, dans le domaine technique ces derniers ont été bien au-dessus des protégés de Kasperczak. Même au niveau des duels, nos représentants ont été battus. On a besoin d'être au-dessus de l'adversaire dans l'état d'esprit, cela n'a pas été le cas, surtout en seconde mi-temps devant un adversaire pétri de qualités. Deux autres lacunes également ont été relevées surtout après la reprise. La défense et l'entrejeu : Les deux compartiments ont manqué d'agressivité. Les Gabonais guidés par Aubameyang et Lemina ont pris le dessus. Ils ont gagné la bataille du milieu de terrain et celle des airs également. Kasperczak doit prendre en considération ces défaillances et demander plus à ses joueurs, surtout que quelques-uns se prennent déjà pour des cadres. Le onze national doit être plus intelligent Plus, et dans tous les domaines. Il est à signaler que l'Equipe de Tunisie a très bien joué lors de la première mi-temps, le Gabon étant complètement dépassé par la tornade tunisienne. Mais lors de la reprise et compte tenu des changements effectués par Kasperczak, qui n'a pas utilisé le bonne stratégie tactique, les camarades de Maâloul n'ont pas été assez intelligents pour bloquer les manœuvres gabonaises. En dépit du nul (3-3), il faut relativiser et apprendre de cette parité; il nous reste cinq mois avant notre match le plus important face au Togo, comptant pour la qualification à la CAN 2017. Si on veut avoir de l'ambition dans cette compétition, il faut progresser, surtout collectivement, n'est-ce pas M'sakni et Khazri? Les M'sakni, Sassi, Chikhaoui, Khazri, et Camus doivent réagir et surtout gagner face au Togo. La victoire serait déjà un premier remède aux maux. Mais il en faudra d'autres. A moins de deux ans de la CAN, cette équipe doit impérativement progresser. C'est désormais une évidence.