L'organisation de ce championnat arabe témoigne de la bonne réputation et de la place dont jouit la Tunisie auprès des instances sportives. Continentales et internationales C'est l'occasion de dire qu'on n'oublie jamais les événements qui font remuer les passions, qui motivent les joueurs et qui ne cessent de retenir l'attention. La 35e édition du championnat arabe Hommes, qui aura lieu au Golf El Kantaoui du 2 au 9 novembre prochain, fait partie de ces rendez-vous qui font la raison d'être d'une discipline comme le golf. La motivation, la volonté et la détermination y sont ici plus fortes qu'ailleurs. Elles représentent l'étonnante richesse d'un sport en parfaite ascension. Il s'agit d'une manifestation qui s'étalera sur six jours : deux jours d'entraînement et quatre autres de compétition. Chaque équipe participante comprendra un chef de délégation, un entraîneur et quatre joueurs. Il faut dire que l'Union Arabe de Golf n'a pas hésité à mettre en valeur et affermir les relations privilégiées avec la Fédération Tunisienne de Golf, dans la mesure où l'organisation de ce championnat arabe témoigne de la bonne réputation et de la place dont jouit notre pays auprès des instances sportives, continentales et internationales, grâce à une infrastructure de haut niveau, ainsi qu'à la politique de la fédération pour la promotion de ce sport. Pas la peine donc d'attendre d'autres opportunités pour se plonger au cœur d'un sport métamorphosé au fil du temps grâce à l'effort et à la ténacité de l'actuel bureau directeur de la fédération. On a tous notre petite idée du niveau de la sélection, notamment en prévision de ce championnat arabe. Bien sûr en fonction de l'importance des victoires. Des acquis et des réalisations qui ne cessent de mobiliser les différentes parties prenantes. Mais la réussite de l'équipe, du staff technique et des responsables de la fédération est aujourd'hui une jolie piste de réflexion. Beaucoup plus que les résultats, on ne cesse de faire bouger les choses et même de forcer le cours des événements. La sélection et, de façon générale, le golf tunisien prennent ainsi forme dans un modèle d'adhésion et de partage. On a l'impression que tout devient possible et qu'on n'hésite pas à faire le pari de viser haut et loin. Il s'agit au fait de ne plus vivre sur un statut d'équipe ordinaire, tout juste moyenne. Ne pas se faire intimider par ses adversaire, assurément, mais ne pas non plus jouer pour jouer. Plutôt, jouer pour gagner. Ce sont des sportifs qui progressent, qui ont connu récemment de belles choses et qui ont envie d'en connaître d'autres, même si un nouveau cycle s'ouvre à présent. On sent que l'effort compte beaucoup ici et plus qu'ailleurs. Ça bouge à grands pas Les golfeurs mesurent aujourd'hui la chance qui leur est offerte et notamment le fait d'être en sélection. Ils le ressentent avant tout comme un privilège et une fierté. Certifiée depuis quelque temps, la sélection se présente bel et bien comme le rassemblement des joueurs les plus indiqués pour une expression adéquate. En ce domaine, ils ont bien du savoir-faire et ils semblent avoir acquis la fermeté du système, les articulations du rythme. Et s'ils ont encore davantage de chemin à accomplir qu'on ne pouvait le supposer, s'il leur arrive encore de vaciller, ils restent debout et capables de satisfaire à toutes les exigences. Les succès, les victoires ne relèvent pas seulement des bons sentiments, c'est une notion exigeante, combative. Redistribuer les cartes, en fonction du nouveau contexte, ne veut pas dire abandonner et changer carrément de jeu. Les règles du jeu restent presque les mêmes. Encore tant de promesses et de manœuvres. Et voici le golf tunisien recomposé dans ses priorités et impératifs. Ce qui paraît encore plus certain, c'est qu'on sent que ce sport revit. Que les joueurs respirent le golf, que d'autres ont un fort pouvoir d'attraction, que d'autres encore n'ont le choix que de les accompagner. Ce sont bel et bien les joueurs qui font la raison d'être de ce sport. C'est pourquoi les meilleurs d'entre eux sont ceux qui travaillent le plus. Qui observent. Qui méditent. Qui se recyclent en permanence. On a l'impression aujourd'hui que le coup d'envoi de la 35e édition du championnat arabe a déjà commencé. A coups de phrases bien senties qui alimentent les discussions, les pronostics et les avis, les matches se jouent avant l'heure. On montre son moral de vainqueur, on laisse croire qu'on ne craint rien. Mais on n'oublie pas de replacer l'affaire sur un terrain plus rationnel, celui d'un événement assez particulier qui débutera le 2 novembre prochain...