Mardi dernier, à la veille du mois sacré de Ramadan, Nessma TV a convié les médias à une séance de projection des rushes ou des copies définitives sélectionnées à partir des épreuves de tournage du feuilleton-événement en quinze épisode, écrit par Younès Ferhi et Farhat Henana, et réalisé par le grand Slaheddine Essid. Une occasion également pour visionner des lancements relatifs à la promotion de la prochaine diffusion de trois feuilletons (syrien, égyptien et, une nouveauté, un iranien) qui seront diffusés au cours du mois sacré. Nessma, la chaîne du Grand Maghreb, s'est installée, le temps d'une projection, dans les studios de l'Ecole visuelle du cinéma et de l'audiovisuel de Gammarth pour ce rendez-vous avec la presse. Atmosphère conviviale et festive avec les héros de la fiction ramadanesque tant attendue, Chère belle-mère dont des extraits nous ont été projetés. Des scènes tellement drôles et cocasses où transparaît dans tout son éclat l'immense talent de la sans rivale Mouna Noureddine qui campe le personnage truculent d'une belle-mère, fraîchement débarquée de Sfax, semant la zizanie dans le ménage de sa fille. Imitant à la perfection l'accent sfaxien, la célèbre comédienne est irrésistible dans ce nouveau rôle qui vient marquer un nouveau jalon dans sa riche carrière d'actrice au zénith de sa gloire et qui n'a pas cessé de nous étonner. Après la diffusion de quelques scènes de Chère belle-mère, les journalistes présent à Gammarth ont suivi avec une attention soutenue certaines scènes phare de la 5e partie du feuilleton syrien Bab El Hara ou de l'autre, égyptien, de Rami Imam Je veux me marier, avec l'actrice tunisienne installée au Caire où elle fait un tabac, Hind Sabri. La grosse surprise nous est venue du feuilleton iranien, doublé en langue arabe, intitulé Joseph, le prophète biblique. Une œuvre de qualité qui a nécessité quatre longues années de tournage.