Le CSS a mis le turbo en seconde période. Stade Taieb Mhiri. Temps frais et ensoleillé. Arbitrage de Bassem Al Nasr (Libye), secondé par ses compatriotes Mohamed El Mabrouk et Salah Chaouki. CSS – Mlandege FC (3-1). Mi-temps (0-0). But de Chris Kouakou (49'). Ramadhan (69'), Chawat (72') et Kingsley Eduoh (93'). CSS : Aymen Dahmene, Gaith Maaroufi, Houssem Dagdoug, Nourezzaman Zammouri, Mohamed Ali Jouini, Walid Karoui, Chris Kouakou, Aymen Harzi, Achraf Habbassi, Houssem Ben Ali, Firas Chawat. Fort d'une avance de cinq pions à l'aller, du côté de Zanzibar, le CSS était forcément dans des conditions idéales pour débuter la manche retour. Face à une équipe de Mlandege FC qui s'est limitée à faire de la résistance dans son propre fief, le CSS savait pertinemment que l'affaire était dans le sac au Mhiri, là où les Sfaxiens sont d'habitude intraitables. Sauf qu'au-delà du passage au second tour de la C1, le tandem Anis Boujelben-Imed Ben Younes avait aussi d'autres visées, comme permettre aux onze joueurs composant l'équipe type de gagner en osmose et en entente dans l'optique des trois coups du championnat. En clair, il s'agissait aussi de tout mettre en œuvre pour que l'épine dorsale du CSS monte en régime et gagne en fluidité dans le temps. En passant, il faut dire que vu le handicap actuel, avec une compétition locale qui ne décolle pas et des clubs tunisiens qui rongent leur frein, jouer une compétition continentale permet forcément de voire les progrès accomplis et les correctifs à apporter. Bref, la C1, ainsi que la C2 d'ailleurs, sonnent comme une providence pour les clubs tunisiens inscrits dans les joutes africaines. C'est un avantage conséquent que de ne pas se limiter à des éternelles revues d'effectif qui n'ont pas la même portée... Rotation et alternance Volet lecture du jeu du Onze de départ sfaxien, le coach Boujelben l'avait annoncé récemment : « Il y aura du changement ». Karoui et Dagdoud ont ainsi pris place dans le Onze de départ alors que les attaquants Kingsley Eduwo et Sokari ont été maintenus en réserve. Idem pour l'excellent Heni Amamou, épargné quelque peu après ses efforts titanesques à Zanzibar. Passons aux faits saillants du match maintenant. Le CSS ne s'est pas rué d'entrée, mais il a quand même allumé les premières mèches par Kouakou et Hamdouni, sans résultat. Puis Chawat et Karoui ne feront pas mieux par la suite. On en restera là pour ce premier half qui nous a laissés sur notre nôtre faim. De retour des vestiaires, après avoir été sermonnés par le staff technique, les joueurs, retrouvent leur jeu. 49', Kouakou sort de se boîte et ouvre le score. Décidément, tel un diésel, le CSS presse et indispose l'adversaire. Mais c'est pourtant ce même adversaire qui égalise grâce à Ramadhan sur penalty à 20 minutes de la fin. Pas le temps de reprendre ses esprits et voilà que les locaux reprennent l'avantage par l'incontournable Chawat. Le CSS a de la ressource. 93', Kingsley Eduoh enfonce le clou. Huit buts en deux matchs. Le CSS a fait le job. Retour de Chadi Hammami ? Revoilà Chedi Hammami. L'ex-international tunisien s'entraîne actuellement avec le Club Sportif Sfaxien, un club qu'il a quitté en 2012 pour mettre le cap sur le Koweït. Le staff technique tranchera d'ici peu à son sujet. Galvanisés et motivés Que du bonheur au CSS ces derniers jours, à l'exception de l'affaire Hamza Mathlouthi, ce dernier ayant décidé de saisir la commission des litiges de la FTF pour récupérer ses dus. Ainsi, les arriérés de tous les joueurs ont été réglés, soit quatre ou cinq mois de traitements financiers à honorer. Et ce n'est pas fini puisque même les émoluments de novembre seront versés aujourd'hui ou demain au plus tard. « Tout baigne » pour le CSS !