L'annonce de la constitution du bloc parlementaire Al-Horra, désormais troisième bloc à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), a suscité hier des tentions et a perturbé la réunion du bureau de l'Assemblée. Le nouveau bloc parlementaire «Al-Horra», qui se compose de 22 députés démissionnaires du bloc de Nida Tounès à l'ARP, a vu le jour «malgré l'opposition du président du bloc de Nida Tounès Mohamed Fadhel Ben Omrane», accuse Abada Kéfi, un des membres de Al-Horra, dans une déclaration à la presse. Concernant la répartition des responsabilités au sein des blocs, Kéfi a indiqué que son bloc a décidé de maintenir la situation actuelle afin de ne pas entraver l'action des commissions parlementaires. Selon Kéfi, cette proposition a été «rejetée» par le président du bloc de Nida Tounès qui aurait menacé d'opérer un changement à la tête de la commission de la législation générale présidée actuellement par Abada Kéfi. Le député du bloc Al-Horra a aussi indiqué que le bureau de l'ARP a évité de se prononcer concernant la possibilité d'une nouvelle redistribution des commissions en fonction de l'importance des blocs parlementaires.