Le chef du gouvernement présentera la note d'orientation du plan quinquennal La plénière de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), consacrée au projet de loi amendant et complétant certaines dispositions du Code de procédure pénale, a entamé ses travaux avec un léger retard « à cause du faible nombre des présents (90) », selon Al-Bawsala. Des changements ont été opérés au niveau de certains groupes parlementaires, conformément aux articles 36 et 39 du règlement intérieur de l'Assemblée, a indiqué la 2e vice-présidente de l'ARP, Faouzia Ben Fodha. Ainsi, le nombre des députés du groupe Nida Tounès est revu à la baisse. De 89, il est passé à 64 après la démission de 22 élus. Ces derniers ont formé un nouveau groupe Al-Horra, présidé par Abderraouf Chérif. Un nouveau président (Noureddine Ben Achour) a été désigné à la tête du groupe de l'Union patriotique libre, dont le président Mohsen Hassan a été nommé ministre du Commerce. Deux nouveaux députés (Rim Thairi et Mohamed Hamedi) ont rejoint le groupe social-démocrate qui compte, désormais, dix membres. Le groupe Afek Tounes compte, aussi, dix membres. Deux nouveaux membres (Ridha Jaidane et Nozha Bayaoui) ont rejoint le groupe dont le nom devient « Afek Tounes, Mouvement patriotique, Appel des Tunisiens à l'étranger ». Au début, de la séance, le président de l'ARP, Mohamed Ennaceur, a rappelé qu'une séance de questions au gouvernement se déroulera aujourd'hui. Elle portera sur la situation générale dans le pays. La note d'orientation du plan quinquennal de développement y sera présentée par le chef du gouvernement. Il a, également, invité les députés à réciter la Fatiha à la mémoire du sécuritaire Sofiène Bouslimi, décédé lors des récents incidents à Fériana (Kasserine), et le jeune Riadh Yahyaoui, mort électrocuté alors qu'il tentait d'escalader un poteau électrique lors de ces protestations. Six nouveaux démissionnaires De son côté, Bochra Belhaj Hmida a déclaré qu'il est possible que d'autres députés rejoignent les six démissionnaires du groupe parlementaire de Nida Tounès. Pour les 6 nouveaux démissionnaires, tous les scénarios sont envisageables, a-t-elle ajouté. Lundi, les députés Bochra Belhaj Hmida, Leila Hamrouni, Sabrine Goubantini, Hsouna Nasfi, Mohamed Troudi et Olfa Soukri ont quitté le bloc parlementaire de Nida Tounès. Le député Mohamed Troudi a relevé, pour sa part, que le groupe des 6 nouveaux démissionnaires « n'a pas confiance en la direction actuelle du parti qui n'a plus d'influence sur le paysage politique national ». « Le groupe de Sousse a choisi la fuite en avant et fait preuve d'opportunisme », a-t-il regretté. Ces nouveaux démissionnaires, qui resteront indépendants, seront plus proches du groupe Al-Horra et soutiendront le gouvernement, a-t-il dit, écartant la formation d'un nouveau bloc parlementaire. La députée Souad Zaouali a annoncé hier sa démission du comité politique de Nida Tounes en raison « des difficultés que vit le parti et du flou qui y règne ». Dans une déclaration de presse à l'hémicycle du Bardo en marge de la plénière, la députée a précisé qu'elle ne quittera pas, pour autant, le parti ni son groupe parlementaire. Elle a poursuivi avoir choisi de s'éloigner du comité politique du parti, issu du congrès de Sousse, en vue de se préparer au congrès de Nida prévu le mois de juillet prochain. Souad Zaouali considère que la composition actuelle du comité et les mesures prises en son sein « n'inspirent pas confiance ».
