Rejet de l'accord signé jeudi avec le gouvernement «Les représentants des divers corps sécurtaires à Kébili ont observé, hier matin, un sit-in devant le siège de la brigade d'intervention relevant de la garde nationale à Kébili-ville, avant d'entamer une marche ayant parcouru les rues de la ville pour revendiquer l'amélioration de leurs conditions matérielles et sociales», a indiqué le porte-parole des forces de sécurité intérieure, Amine Abdelkader, au correspondant de la TAP dans la région. La même source a ajouté que les unités sécuritaires dans la région: garde nationale, police, protection civile, prison et réinsertion ont rejeté l'accord signé entre les autres syndicats sécuritaires et le gouvernement qui, selon eux, ne répond pas aux revendications des forces de sécurité intérieure. «Les représentants du syndicat de la sécurité intérieure avaient revendiqué l'amélioration des conditions matérielles et professionnelles des sécuritaires et ont été écartés de la signature de cet accord», a précisé la même source. Le porte-parole a mis l'accent sur la possibilité de mener d'autres formes de protestations, en cas de non-satisfaction des revendications des sécuritaires. Il convient de rappeler qu'un accord-cadre a été signé jeudi entre le conseiller du chef du gouvernement chargé des affaires sociales et de la santé et le syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d'intervention, les syndicats sécuritaires et l'union nationale des syndicats des forces de l'ordre. Des représentants de divers corps sécuritaires au Kef et à Sfax ont observé, hier, des sit-in pour réclamer des revendications professionnelles. A Sfax, près de 500 sécuritaires se sont rassemblés, devant le siège du district de la garde nationale de la ville, à l'appel du syndicat national des forces de sécurité intérieure. Le gouverneur de Sfax, Habib Chouat, qui a eu une réunion avec des représentants des sit-inneurs, a promis de transmettre ces revendications à la présidence du gouvernement. Au Kef, des sécuritaires de divers corps (Garde nationale, police, Protection civile, prison) ont réclamé notamment l'augmentation de la prime de risque et celle des heures supplémentaires. Ils ont rejeté l'accord signé entre des syndicats sécuritaires et le gouvernement qui, selon eux, ne répond pas aux revendications des sécuritaires, affirmant que le syndicat national des forces de sécurité intérieure est la seule partie habilitée à négocier ce dossier. Jeudi dernier, plusieurs syndicats de sécuritaires ont signé avec la présidence du gouvernement un accord-cadre relatif à l'amélioration de la situation sociale et matérielle de leurs affiliés. Le syndicat national des forces de sécurité intérieure n'a pas assisté à la cérémonie de signature de l'accord.