Difficile de comprendre ce qui se passe à l'UST après la confiance renouvelée à un coach limogé, il y a moins d'une semaine... Quand on fait venir un nouvel entraîneur et qu'on le choisit d'après son CV avec des critères bien précis, ce n'est pas assurément pour quelques mois et pour le limoger après quelques semaines de préparation de l'avant-saison, suite à une évaluation approximative et pas objective d'une série de matches amicaux qui ne peuvent, en aucun cas, constituer des éléments d'analyse et une référence pour tirer des conclusions assez hâtives et prendre des décisions précipitées et insensées. L'un des maux qui ronge notre football professionnel, c'est l'instabilité des staffs techniques avec des responsables qui ont peur d'assumer leurs choix et qui aiment changer d'entraîneurs qu'ils ont eux-mêmes fait venir comme ils changent de chemise. Auparavant c'était une exception, maintenant c'est devenu presque une mode. Pourquoi le coach Mohamed Ali Maalej a été prié de faire rapidement sa valise, lui qui venait tout juste de prendre en charge l'équipe des Tataouinis? Qui a été derrière son limogeage surprenant ? Personne ne connaît les vrais auteurs et les raisons de cette incompréhensible décision. Il ne s'est pas fait prier Le pire, c'est qu'après deux tentatives avortées de le remplacer par Hamadi Daou ou Nidhal Khiari qui ont décliné l'offre, on rappelle, comme si de rien n'était, Mohamed Ali Maalej à la barre et celui-ci ne se fait pas prier pour donner son accord, rebrousser chemin et revenir. Un gâchis pour rien et tout ça pour ça! Quand on sait que le stage de préparation à été écourté avec un match annulé contre le CAB, on mesure l'absurdité de ce qui s'est passé. On dit que la pression des joueurs a été forte et déterminante pour ce retour à «la normale», eux qui sont en bons termes avec leur coach et apprécient les qualités de son travail et sa gestion du groupe. On efface donc tout et on recommence. L'UST entame aujourd'hui sa participation au tournoi organisé par l'USBG en la mémoire du regretté Lotfi Sebti avec un match contre l'Equipe nationale olympique à Djerba Midoun. Normalement, Mohamed Ali Maalej serait aux commandes sur le banc de touche pour continuer sa tâche à la tête des Tataouinis. Avec quel état d'esprit ? Lui qui sait que ce retour n'est pas une garantie pour un travail en profondeur et dans la durée et qu'il sera toujours assis sur un siège éjectable… Hédi JENNY