C'est surtout en attaque que la Stayda doit apporter des correctifs, tout à l'heure face à La Marsa. S'il est un enseignement majeur et une véritable leçon que les Gabésiens doivent tirer de leur qualification pour le 2e tour éliminatoire de la coupe de la CAF, arrachée dans la douleur devant un adversaire malien plus coriace et déterminé qu'on ne l'avait pensé, c'est que le chemin est encore long et qu'il va falloir travailler dur pour atteindre le palier supérieur et gravir d'autres échelons. Même s'il faut avouer que, pour une première en compétition africaine, ce fut un succès sur tous les plans qui augure d'un avenir meilleur. Mais le problème pour les coéquipiers de Hichem Essifi est qu'ils vont devoir retourner très vite à la dure réalité du championnat, oublier rapidement cet intermède africain et se consacrer pleinement au match retard de cet après-midi face à l'ASMarsa qui est d'une importance capitale puisque la «Stayda» n'a plus qu'un seul point d'avance sur le premier relégable. Inutile d'ajouter qu'une victoire du SG le fera grimper de plusieurs rangs au classement général avec 22 points. Une position plus ou moins confortable, même si elle n'est sécurisante que momentanément. Mais cet objectif ne sera pas facile à réaliser devant des Marsois caressant le même espoir d'échapper aux sables mouvants du bas du tableau et d'amorcer l'opération décollage à Gabès même. Après les frayeurs du match de samedi dernier, Abderraouf Marzouki sera donc devant un nouvel examen aujourd'hui avec un match où la victoire est impérative et la pression donc plus forte. Face à un enjeu de taille, il sera devant l'obligation de rectifier le tir au niveau de l'animation offensive et de la ligne d'attaque. Il a reconnu lui-même qu'il n'aurait pas dû laisser un attaquant de pointe de la valeur de Wajdi Mejri sur le banc au profit d'un milieu de terrain (Ben Tarcha) et qu'il aurait sûrement mieux fait de l'associer d'entrée de jeu avec Hichem Essifi pour une meilleure efficacité devant les buts maliens. Ce sera l'unique changement au sein du onze de départ «vert et blanc» qui sera composé, à un élément près, comme suit : Slim Rebaï, Hamza Baccouche, Aliou Cissé, Lassaâd Chaâbani, Ali Hammami, Hamza Jelassi, Aymen Kthiri, Youssef Fouzaï, Ahmed Hosni, Hichem Essifi et Wajdi Mejri.