Les travaux préparatoires qui précéderont la tenue du dialogue national sur l'emploi, les 28 et 29 mars, verront la participation de députés, de l'Ugtt, de l'Utica et des représentants de la société civile. Reportés en raison des derniers événements qui ont secoué la Tunisie, c'est aujourd'hui que démarreront officiellement, sous la présidence du gouvernement, les travaux préparatoires du dialogue national sur l'emploi. Des travaux qui permettront de trouver des solutions viables pour la relance de l'emploi en Tunisie et pour faire reculer un chômage qui dépasse les 15% et qui, chez les diplômés, frôle les 30%. En effet, neuf commissions travailleront simultanément sur les thèmes suivants : l'emploi dans la fonction publique et les mécanismes précaires de l'emploi, le renforcement des investissements et le rôle du secteur privé, l'encouragement de l'initiative privée et la création d'entreprises, l'économie solidaire et sociale, les opportunités de travail non exploitées, les politiques et mesures urgentes en direction des demandeurs d'emploi, l'emploi à l'étranger, le cadre institutionnel et, enfin, le rôle du climat des affaires, du climat social et de la mise en œuvre des réformes dans l'impulsion du développement et de l'emploi. Participant à ce dialogue national sur l'emploi, le député Naoufel Jammali a appelé l'ensemble des parties prenantes à un dialogue franc et sans tractations politiciennes sur la question. Selon lui, il est certain que ce dialogue ne résoudra pas les problèmes liés à l'emploi du jour au lendemain, vu que nous faisons face à une problématique d'ordre structurel. «Il faut bien évidemment trouver un juste équilibre entre les attentes urgentes d'une frange de la population touchée par le chômage et les solutions à long terme qui demandent du temps», a-t-il précisé.