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Les boulangeries modernes en colère: Encore un dossier sensible
Publié dans La Presse de Tunisie le 22 - 12 - 2021

Les propriétaires des boulangeries modernes sont mécontents. Ils dénoncent la hausse du prix de la farine subventionnée servant à la confection des gâteaux et demandent à être traités sur un pied d'égalité avec les boulangeries traditionnelles.
Les pouvoirs sont invités, à l'approche des fêtes de fin d'année, à agir afin que les Tunisiens ne soient pas privés, d'ici à la fin du mois, des douceurs auxquelles ils se sont habitués.
Où nous mènera l'incapacité du gouvernement Bouden, sous la supervision directe du Président de la République, à résoudre les problèmes de circonstance qu'affrontent quotidiennement les Tunisiens et les Tunisiennes ?
En d'autres termes, Nejla Bouden et ses ministres ont-ils déclaré, implicitement, sans l'exprimer ouvertement, leur échec à fournir aux Tunisiens les œufs dont ils ont besoin pour les fêtes de fin d'année, à obliger les municipalités qui sont, désormais, sous la tutelle du ministère de l'Intérieur, à lever les ordures ménagères qui s'amoncellent, de jour en jour, dans les rues et les artères principales des villes, à convaincre les habitants de la région de Limaya relevant de la délégation de Menzel Chaker (gouvernorat de Sfax) d'accepter d'accueillir chez eux les déchets des Sfaxiens, déchets sous lesquels Sfax croule depuis maintenant près de trois mois, à trouver, enfin, une solution qui satisfasse les diplômés au chômage depuis au moins 10 ans et qui bénéficient de la priorité absolue, automatique dans le domaine du recrutement dans la fonction publique en vertu de la loi 38 votée par le Parlement et promulguée par le Chef de l'Etat, sans oublier la concrétisation, même partiellement, des consignes présidentielles répétées appelant à raccourcir au maximum les délais de comparution par-devant la justice dans le but de sanctionner les coupables à temps et d'éviter qu'ils échappent à la justice du fait de la prescription de leurs affaires.
Et quand les Tunisiens se posent ce type de questions, exigent ou s'attendent à ce que les pouvoirs publics, c'est-à-dire la présidence du gouvenement, les différents ministères et aussi les établissements et entreprises publics comme la Sonede, la Steg ou Télécom leur servent une réponse propore à dissiper leurs doutes, ils s'inquiètent aussi de la dégradation continue des services de l'administration et tirent la sonnette d'alarme sur les agissements inadmissibles auxquels recourent certaines parties faisant fi de l'autorité de l'Etat et de son prestige parce que se sentant protégées par on ne sait quelle force occulte ou assurées de demeurer impunies quelles que soient l'ampleur ou la gravité de leurs crimes.
Ainsi, les grèves sauvages lancées sans préavis par des syndicats dont personne ou presque n'entend parler, les sit-in qui pullulent dans les régions le plus souvent pour des motifs futiles auxquels les responsables régionaux peuvent trouver facilement les solutions appropriées s'ils faisaient montre d'un peu d'imagination et d'écoute des contestataires, les mouvements de protestation qui opposent épisodiquement les forces de l'ordre aux jeunes dans plusieurs quartiers des villes intérieures du pays constituent-ils autant de facteurs qui autorisent les citoyens lambda à poser sérieusement la problématique de la capacité de gestion quotidienne des affaires courantes de l'Etat, loin des polémiques interminables sur la Constitution de 2014, le gel du Parlement ou la refonte totale ou partielle du code électoral.
Que veulent les boulangers ?
Et la dernière épreuve à laquelle se trouve confronté le gouvernement est bien celle de la marche de protestation devant le siège du gouvernement que les boulangers devaient organiser pour exprimer leur opposition à la hausse du prix de la farine sans que le prix du pain ne subisse une augmentation. Hier, les propriétaires des boulangeries modernes, dont le nombre s'élève à 1.300, ont exprimé, haut et fort, leur colère quant à la hausse du prix de la farine.
Aussi bien Kamel Hemrani, président de la Chambre régionale des boulangers modernes de Jendouba, que Abdelkrim Ben Mehrez, président du Groupement professionnel de la boulangerie et de la pâtisserie, ont révélé aux médias que «plus de mille boulangeries sont menacées de faillite et de fermeture». Les raisons sont claires, selon les deux représentants de la profession : le prix de la farine subventionnée a connu une augmentation substantielle en comparaison des boulangeries traditionnelles.
Ils réclament plus d'équité avec les boulangeries traditionnelles, la révision des prix de la matière première et la mise en place d'une quantité suffisante de la farine destinée à la pâtisserie.
Intervenant à quelques jours des fêtes de fin d'année en concomitance avec la production insuffisante des œufs sur le marché et la décision d'importer des œufs comme l'a annoncé, hier, Radouane Garafi, secrétaire général de la Fédération nationale des aviculteurs, le coup de colère de la part des boulangeries modernes qui se préparent à sauver — peut-être — la saison d'ici aux fêtes de Noël et du réveillon mérite d'être pris en considération par le gouvernement et de lui trouver une solution propre à satisfaire les professionnels du secteur.


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