Deux cellules takfiristes démantelées à Sidi Bouzid Une large campagne de ratissage est menée depuis mercredi soir par les unités de la garde nationale et de l'armée dans la localité de Snek à Bouchebka, située dans la zone frontalière de la délégation de Fériana (gouvernorat de Kasserine). Un groupe terroriste a pris la fuite vers le mont Chaâmbi, après avoir tendu une embuscade à une patrouille de la garde du poste frontalier de Bouchebka, alors qu'elle était sur le chemin du retour vers le district de la garde nationale de Feriana. Un agent de la garde nationale a été blessé à la suite d'un échange de tirs et le véhicule de la garde nationale a pris feu. Des témoins occulaires, originaires de la localité de Snek, ont indiqué, hier à la correspondante de la TAP, que ce groupe était composé d'une vingtaine de terroristes et s'exprimait en dialecte tunisien et algérien. «Ils ont arrêté des camions et véhicules de passage dans cette localité pour s'emparer de produits alimentaires et pris la fuite vers la montagne de Snek», ont-ils signalé. Des sources médicales à l'hôpital régional de Kasserine ont précisé que l'état de santé de l'agent de la garde nationale blessé est stationnaire. Les unités sécuritaires et militaires ont découvert hier matin dans cette localité, des produits alimentaires et des balles. D'autre part, deux cellules takfiristes, dont les membres suspectés d'appartenir à un courant religieux extrémiste lié à l'organisation terroriste Daech, ont été démantelées, mercredi, à Sidi Bouzid, a indiqué une source sécuritaire à la TAP. La police judiciaire a démantelé la première cellule regroupant 11 membres, à la suite d'informations parvenues aux services sécuritaires sur l'existence d'un lieu de prière illégal, dans un centre de formation professionnelle à Sidi Bouzid. Par ailleurs, une deuxième cellule a été démantelée par la brigade des recherches et d'investigation de la garde nationale et quatre de ses membres, qui exercent dans des établissements scolaires ont été arrêtés. Lors de ces opérations, des documents takfiristes et des portraits de personnalités religieuses extrémistes ont été saisis. La police judiciaire à Sidi Bouzid a démantelé, le 21 mars, deux cellules takfiristes composées de 14 membres. Des ordinateurs, des téléphones mobiles ainsi que des ouvrages qui prônent le takfirisme ont été saisis.