L'ESZ connaît une fin de saison difficile. Le suspense dure toujours et le public zarsissien retient son souffle... Nombreux sont les fervents supporters qui bouillonnent de rage. Ils imputent la responsabilité de la situation actuelle du club aux responsables qui ont vidé l'équipe de la majorité de son effectif. Certains sont, par contre confiants ... Encore deux journées et le rideau tombera sur la saison sportive 2015-2016. L'Espérance du Sud est à présent en plein cyclone. Elle devra affronter aujourd'hui le CSS qui joue pour le titre, avant de se déplacer lors de la dernière journée à Gabès pour jouer contre le SG. La situation n'est pas la même pour ses deux autres concurrents indirects, l'USBG et EGSG, qui ont le même nombre de points (29) et sont menacés eux aussi. Mais le premier semble plus chanceux dans la mesure où il lui reste à rejouer contre un club qui s'est déjà retiré de la compétition (le ST), avant de recevoir sur son terrain Sidi Bouzid. Ce n'est pas le cas pour les Gafsiens qui seront appelés à croiser le fer avec l'EST, puis l'ESS, deux prétendants au sacre. Zarzis et Gafsa vivent donc une période stressante, puisque l'une des deux équipes va quitter la Ligue1. Le bureau directeur de l'ESZ qui se plaignait tout le temps des difficultés matérielles est conscient de la situation. C'est la raison pour laquelle, il a décidé de laisser entrer les spectateurs gratuitement, cet après-midi. C'est qu'il compte énormément sur le soutien du public parce que le résultat final de la rencontre qui l'opposera au CSS est déterminant pour l'avenir du club. Staff technique et joueurs sont concentrés déjà sur le match. Ils semblent optimistes et gardent leurs chances intactes. Pour la relégation, rien n'est encore tranché. L'ESZ garde son sort entre ses mains. Elle doit gagner. Les séances d'entraînement ont vu la participation de tous les joueurs, y compris Hamdi Mabrouk, absent la dernière fois, et Gomis, le meilleur élément de l'ensemble qui avait quitté la partie, souffrant, contre l'EST. Cependant, contre toute attente et au moment où les joueurs devraient se concentrer sur la partie, la situation a risqué de dégénérer, mardi après-midi. La séance a failli ne pas se dérouler. Tous les joueurs n'ont pas voulu s'entraîner. Ils ont exigé leurs salaires. L'entraîneur s'est énervé et a quitté le terrain. Le président qui s'est rendu vite sur les lieux est parvenu, non sans peine, à convaincre les joueurs de reprendre l'entraînement. Formation probable : Krir-Bouchniba-Hamdi Mabrouk-Ben Slimène-Jouini-Gomis ou Bayram Bouchniba-Fall-Atoui-Oueriemmi-Salhi et Messaâdi qui reprend la place de Boussif.