Le flux des investissements étrangers a reculé de 25,4% par rapport à la même période en 2015, soit un montant de 589,9 MD contre 790,8 MD, selon l'Agence de promotion de l'investissement étranger (Fipa) Durant les quatre premiers mois de l'année 2016, le flux des investissements étrangers a reculé de 25,4% par rapport à la même période en 2015, soit un montant de 589,9 MD contre 790,8 MD, selon l'Agence de promotion de l'investissement étranger (Fipa). La baisse a impacté profondément les investissements en portefeuilles, soit -90% pour 18,9 MD contre 189,6 MD à fin avril 2015. Les investissements directs étrangers (IDE) ont également reculé de 5%, soit 571 MD par rapport à 601,3 MD à la même période en 2015. Au niveau sectoriel, les investissements dans les services ont baissé de 50% au premier trimestre 2016 par rapport au premier trimestre 2015 alors qu'ils sont quasi nuls dans le secteur agricole. Le secteur industriel a enregistré une évolution de 4,6%, suivi par le secteur énergétique (4,5%). Energie : Baisse de la production pétrolière Durant le premier trimestre 2016, la production nationale de pétrole brut a atteint 558 kt, en baisse de 12,3% par rapport au premier trimestre 2015, selon le ministère de l'Energie et des Mines. La disponibilité en gaz naturel (production nationale et forfait fiscal) est de l'ordre de 605 ktep à la même période, en recul de 2% par rapport à l'année précédente. Ce recul est dû à la baisse de la production nationale de 15% malgré l'augmentation significative de la redevance sur le gaz algérien de 101%. Concernant les importations du gaz algérien, une hausse de 22% a été enregistrée, durant les deux premiers mois 2016 contre 6% à la même période en 2015. Outre la baisse de la production nationale, elle résulte de la non-utilisation du fuel pour la production électrique, selon le ministère de l'Energie et des Mines. La génération d'électricité s'est basée sur le gaz naturel au cours du premier trimestre 2016. Ainsi, l'approvisionnement en gaz naturel a enregistré une augmentation de 8% entre fin mars 2015 et fin mars 2016, atteignant 1196 ktep. D'un autre côté, la demande nationale en produits pétroliers a baissé de 16% à fin mars 2016, soit 1039 ktep. Elle est due à la chute de la demande de fuel de 67%. La part du fuel dans la consommation a reculé de 14% à 6% contre une augmentation de la part du gasoil de 40 à 45% à cette même période. Les ressources d'énergie primaire ont également baissé de 7%, à fin mars 2016. D'ailleurs, la demande a reculé de 4% suite à la baisse de la demande en produits pétroliers au profit du gaz naturel avec un taux de couverture de 53%. Le bilan de l'énergie primaire, avec la comptabilisation de la redevance, fait apparaître un déficit de 1010 ktep à fin mars 2016 contre un déficit de 1019 ktep à fin mars 2015. Le taux d'indépendance énergétique se situe à 55%. En ce qui concerne la production totale d'électricité, l'augmentation est de 1,2% entre fin mars 2015 et fin mars 2016. L'électricité produite à partir du gaz naturel a augmenté de 17% contre une participation nulle du fuel dans le mix de la production.