Au cours des dernières années, le gouvernorat de Jendouba a vu le rythme de son développement s'accélérer et le nombre de ses réalisations se multiplier. Les différents indicateurs de son développement montrent une nette évolution de tous les secteurs et font ressortir une amélioration générale des conditions de vie de la population. C'est ainsi que le taux d'électrification en milieu rural est passé depuis le Changement de 35% à 99,1%, alors que celui de la desserte en eau potable a grimpé de 33 % à 86 %. En matière d'assainissement des villes, le taux actuel est de 86,1%, permettant ainsi à la quasi-totalité des habitants des villes de la région d'être raccordés au réseau de l'Onas. Des efforts se poursuivent encore dans le cadre des plans nationaux de réhabilitation des cités et quartiers populaires en vue de mettre en place d'autres projets à même de contribuer à l'assainissement des quartiers restants. En ce qui concerne la scolarisation, les taux affichés par la catégorie d'âge 6-12 ans sont de 98,4%, alors que le nombre d'écoles est passé de 153 à 231, le nombre de collèges et lycées de 20 à 51 et celui des établissements supérieurs de 1 à 4. Le secteur de la formation professionnelle a lui aussi évolué d'une manière considérable, aussi bien au niveau des opportunités de formation offertes aux jeunes dans les différentes spécialités qu'à celui de la vision que les jeunes de la région ont désormais de la formation professionnelle. On compte aujourd'hui 6 institutions spécialisées. Des conditions de vie meilleures Autre indicateur, celui ayant trait à la régression du taux d'analphabétisme. Il a chuté de 48, 1% en 1984 à 38 % en 1994 et se situe actuellement à près de 27 %. Pour ce qui est de la santé, en 1987, la région comptait 1 médecin pour 4.544 habitants. Aujourd'hui, elle en compte 1 pour 2.300 habitants. En outre, on compte aujourd'hui un centre de soins pour 3.600 habitants contre 4.512 en 1987, un lit pour 700 habitants contre 798 avant le Changement. Côté communication, un effort particulier a été fait dans ce domaine. Plus de 26 millions de dinars ont été investis pour promouvoir ce secteur. Quelques chiffres : le nombre de bureaux de poste est passé de 15 à 39, celui des abonnés au téléphone de 3.706 à 25.496. Le réseau de communication a été développé selon les technologies les plus avancées (internet, intranet, courrier électronique). Investissements importants Pour ce qui est de l'infrastructure de base, celle-ci est renforcée par un réseau routier long de 1.455 km. La région bénéficie aussi de l'autoroute Tunis-Oued Zarga dont le prolongement est prévu jusqu'à Bousalem, avec une bretelle en direction de Jendouba, d'un aéroport d'une capacité de 300.000 passagers par an, d'un pôle universitaire multidisciplinaire, qui sera bientôt renforcé par la construction du pôle technologique du Nord-Ouest à Bulla-Régia, ainsi que d'un environnement écotouristique très prometteur. Autre indicateur qui dénote l'intérêt accordé par l'Etat au développement intégral et durable de ce gouvernorat : le volume des investissements mis en place et qui fait ressortir une participation notable du secteur privé. Pour ce qui est des investissements publics, ils ont touché tous les secteurs. L'ensemble des investissements réalisés dans le gouvernorat de Jendouba depuis le Changement du 7-Novembre avoisine les 3.112 millions de dinars. La part la plus importante de ces investissements est revenue au secteur de l'agriculture et de la pêche, qui a totalisé à lui seul 991millions de dinars, ce qui correspond à juste titre à la vocation essentiellement agricole de la région. Un dernier chiffre à retenir : en 1987, la région de Jendouba offrait environ 11 m2 d'espace vert par habitant; en 2009, ce chiffre a atteint 22,5 m2, ce qui lui a permis d'occuper la première place en Tunisie.