L'entraîneur étoilé, vraisemblablement en froid avec ses employeurs, fait parler de lui du côté du Parc B Il ne se passe pas un mois sans que l'entraîneur « sang et or » ne soit rattrapé par les rumeurs et les spéculations de tous genres. C'est que depuis sa nomination à la tête de la formation tunisoise, fin août 2015, Ammar Souayah n'a jamais fait l'unanimité autour de lui. Aux yeux d'une frange de supporters et certaines personnes qui gravitent dans le sillage du président du club, Souayah n'est pas l'homme de la situation. Rappelons qu'à la fin de la saison écoulée, le nom de Gérard Buscher, qui occupait encore le poste de directeur technique des jeunes, a fait surface comme possible successeur d'Ammar Souayah. Mais Hamdi Meddeb a pris tout le monde au dépourvu. Il a remercié le technicien français et, contre toute attente, a gardé Souayah. Mieux. Le président de l'EST s'est occupé lui-même du dossier des recrutements. Il s'est déplacé en personne en France pour faire signer Ferjani Sassi. Et dans toutes les photos officielles avec les autres nouveaux venus, le seul qui a posé devant les projecteurs, c'est Hamdi Meddeb en personne. Une «Dream Team» Ferjani Sassi, Mohamed Ali Moncer, Anis Badri, Aymen Ben Mohamed, Hichem Belkaroui et Mohamed Zaabia, sans compter les joueurs qui sont déjà sur place, à l'instar de Yassine Khénissi, Chamseddine Dhaouadi, Iheb Mbarki, pour ne citer qu'eux... Tous les observateurs ne cessent de dire qu'Ammar Souayah dispose d'une «Dream Team». Bref, une équipe de titres. C'est dire que la pression pèse doublement sur les épaules d'Ammar Souayah, appelé à manier ses talents d'entraîneur pour exploiter au maximum les qualités individuelles de chaque joueur au profit du jeu collectif. Mais il y a un hic : le tirage au sort des quarts de finale de la Coupe de Tunisie lui a concocté un adversaire de taille : l'Etoile Sportive du Sahel. Une confrontation qui devait initialement avoir lieu au mois de juin dernier et qui a été reportée pour le 16 août, soit en pleine préparation d'intersaison. Guerre des nerfs Faire courir une rumeur pour déstabiliser l'adversaire à quelques jours du match, c'est de bonne guerre dans le monde du sport, particulièrement celui du football. A une dizaine de jours de l'explication de la Coupe de Tunisie, une rumeur a été propagée selon laquelle Faouzi Benzartiest plus proche que jamais du Parc B et qu'on lui a même fait une offre alléchante. A qui profite cette rumeur ? Sans doute pas à l'Etoile, ni à l'Espérance non plus. Dans les coulisses du club du Sahel, les mauvaises langues ont laissé entendre que Faouzi Benzarti est en froid avec ses employeurs. Ceux qui connaissent de près l'entraîneur étoilé n'excluent pas l'hypothèse que Benzarti prépare déjà son départ de Sousse. Et Ammar Souayah dans tout cela ? Le technicien «sang et or» est victime d'une énième rumeur sur son départ qui vise à le déstabiliser. Rien de sérieux pour le moment selon nos sources ! Une chose est sûre : le résultat du match de Coupe pourrait accélérer le départ de l'un des deux entraîneurs. Mais il n'y a pas que Benzarti qui pourrait succéder à Souayah à l'Espérance. Le nom d'un autre entraîneur pourrait remonter à la surface. Il s'agit de Chiheb Ellili qui a été à deux doigts d'entraîner l'EST à l'été 2015, mais les dirigeants sfaxiens ont précédé leurs homologues espérantistes de seulement quelques heures. Pour conclure et pour rendre à César ce qui appartient à César, limoger Souayah en cas de contre-performance à Sousse le 16 août, apporterait préjudice à tout le travail déjà accompli à l'intersaison. Il est vrai qu'Ammar Souayah dispose désormais d'une «Dream Team», mais les observateurs les plus avertis et les connaisseurs du monde du football savent qu'il faut au moins deux mois de travail pour que la mayonnaise commence à prendre. Ammar Souayah a été reconduit pour une nouvelle saison. Autant le laisser travailler sereinement.