Au programme de cette quarantième édition, Ras Victory, «Ziara» et Souad Massi en clôture La reprise du festival international de Dougga, entamée l'année dernière, se renforce cette année avec une programmation variée, entre musique et théâtre. Du 17 au 27 août, huit soirées sont proposées au public, avec la possibilité d'opter pour un pack qui inclut le transport. Le coup d'envoi de cette quarantième édition sera donné ce soir avec la musique classique, par l'Orchestre symphonique tunisien, dirigé par Hafedh Makni. Un thème d'une parfaite harmonie avec ce splendide site archéologique de 70 hectares. «L'un des objectifs principaux est d'honorer le cadre exceptionnel qu'offre Dougga et sa région et de faciliter l'accès du public au festival», affirment les organisateurs. Leur vision pour la manifestation est de consolider sa position sur l'échiquier des festivals tunisiens internationaux, avec une direction artistique «qui offre au public tunisien l'occasion de découvrir des artistes internationaux de haut rang, mais qui fera également la part belle à la nouvelle scène musicale tunisienne», expliquent-ils. Le lendemain de l'ouverture, place au rire avec un one man show de Jaafar Guesmi, suivi le 19 août d'un concert du rappeur Balti. Quant au 21 du mois, l'amphithéâtre romain de Dougga accueille le spectacle «Ziara» de Sami Lajmi. Les deux soirées qui vont suivre seront également musicales, mais sous un autre rythme, avec un concert reggae de Ras Victory le 23 août et un concert de Walid Tounsi le 24. Soirée théâtrale le 25 avec la pièce «Borj Loussif» de Chedli Arfaoui. Il s'agit d'une production du Théâtre national tunisien et d'une adaptation de l'œuvre de l'Américain Tennessee Williams «La chatte sur un toit brûlant», interprétée par Slah Msaddak, Abdelkader Ben Saïd, Mhadheb Rmili, Sihem Msaddak, Chekra Rameh et Salha Nasraoui. Tout comme l'ouverture, la soirée de clôture sera musicale avec un concert de Souad Massi le 27 août. Le site archéologique de Dougga est classé patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1997 et est considéré comme «la ville romaine la mieux conservées d'Afrique du Nord». Son amphithéâtre est composé de 3.000 places.