Retarder davantage l'adoption du projet de loi relatif aux élections et référendums risquerait de reporter les élections municipales à 2018, a averti Chafik Sarsar, président de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie). Sarsar a déclaré à la presse, hier, en marge d'une manifestation organisée à Tunis, à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la démocratie, que l'adoption du projet de loi relatif aux élections et référendums avant fin septembre permettra d'établir le calendrier des prochaines échéances municipales. L'Isie estime que l'organisation des municipales ne doit pas aller au-delà de 2017; autrement, tout un chapitre de la Constitution ne sera pas appliqué (chapitre 7 relatif au pouvoir local), a argumenté Sarsar. Ne pas maîtriser le processus électoral pourrait avoir un impact négatif sur la participation aux municipales, a-t-il encore prévenu. Le bureau de l'Assemblée des représentants du peuple avait décidé d'organiser une séance plénière, le 19 septembre, consacrée à l'adoption du projet d'amendement de la loi organique relative aux élections et référendums dans le cadre de la session parlementaire extraordinaire qui se tient du 6 au 30 septembre.