La galerie Selma Feriani présente «Mnēmē», du 29 septembre au 12 novembre 2016, une exposition personnelle de l'artiste tunisien Nidhal Chamekh. L'artiste nous y présentera de nouvelles œuvres mêlant dessins, installations, sérigraphies, objets et sculptures. Dans la mythologie grecque, le mot «Mnēmē» désigne la muse de la mémoire, fille de Mnémosyne et de Zeus. Le terme suggère également l'idée du rêve dans sa ressemblance phonétique avec le terme arabe «». Ces deux notions transparaissaient déjà dans la première série de dessins de l'artiste intitulée «De quoi rêvent les martyrs», qui annonçait, déjà, ses méthodes de travail autour de la réappropriation d'images, aussi bien historiques que contemporaines, et leur réagencement au sein d'une recherche artistique oscillant entre mémoire personnelle et grande histoire. Sa nouvelle exposition est, en quelque sorte, le prolongement de la réflexion entamée dans cette série «à travers des formats inédits et une attention particulière à la figure animale et plus spécialement à celle de l'oiseau en tant que métaphore de la condition humaine. Migration, voyage, diversité, sociabilité mais aussi violence et réécriture de l'histoire sont autant de questions abordées dans cette première exposition de l'artiste à la galerie Selma Feriani», lit-on dans un texte de présentation. Né en 1985 à Dahmani, Nidhal Chamekh a décroché en 2008 une bourse de mérite qui lui a ouvert les portes de la Sorbonne, où il poursuit des études doctorales. Il expose son travail à l'occasion de diverses expositions en Tunisie, ainsi que dans plusieurs villes d'Europe. Le travail de Nidhal a été montré à la 56e Exposition Internationale de la Biennale de Venise, à l'Institut du Monde Arabe, à la Biennale de Dakar et plus récemment à la Triennale d'Aichi au Japon et à la Biennale de Yinchuan en Chine. Ses œuvres figurent parmi les collections Kadist (FR / USA), le Hood Museum of Art (USA) et la Fondation Kamel Lazaar (TN).