On n'arrive plus à enfanter des talents au CAB Il y a un bon moment qu'on ne voit plus venir des talents en équipe senior. Déjà, les plus récents ne sont pas des foudres de guerre comme on a pris l'habitude au CAB avec les Gasmi, Mokrani, Manaï, Mehouachi, Mellouli, Gabsi, Dziri, Chellouf, Baratli, Ben Saïd Zouaoui, etc. Et pourtant, tout ce beau monde n'a pas bénéficié des largesses offertes aux joueurs d'aujourd'hui. On se contentait d'un rien pour défendre les couleurs du club nordiste. On formait dans les années soixante et soixante-dix des «quantités» de talents qui arrivent pratiquement tous en équipe senior et qui ont marqué de leur empreinte leur temps. Ils ont crevé l'écran par leurs qualités techniques. Actuellement, le CAB renferme plus de la moitié de l'effectif venu d'ailleurs et surtout d'une médiocrité ahurissante. On nous dira que les jeunes Cabistes n'ont cessé de «se frotter» aux «grands» dans les petites catégories. Nous en convenons ! Mais l'essentiel est qu'ils n'accèdent pas en équipe-fanion. Les responsables cabistes se trouvent presque dans l'obligation d'aller chercher ailleurs. Dans ce cas, l'opération recrutement se trouve, la plupart du temps, ratée, le marché de l'offre et de la demande étant compliqué et où l'argent est roi. Au CAB, qui ne possède que le football qui retient l'attention, les responsables cabistes se doivent d'opter pour une politique des jeunes plus développée. On sait que l'actuel président, Abdessalem Saïdani, a été, par le passé, très proche des catégories des jeunes et a toujours apporté un soutien permanent sur le double plan matériel et moral. Seulement, l'héritage est tellement lourd que le comité actuel et les supporters doivent s'armer de patience. L'urgence pour le moment est de sauver le club d'une crise financière qui pourrait avoir des conséquences néfastes sur l'avenir du club. Les exemples ne manquent pas...