Ellili veut faire de lui un titulaire en puissance Kaïs Yaâcoubi parti au Qatar, Chiheb Ellili entame son baptême du feu à la tête du Club Africain. Le nouvel entraîneur du club de Bab Jedid n'a pas eu beaucoup de temps pour préparer sa première sortie à la tête des «Rouge et Blanc». Il a toutefois l'avantage de connaître quelques joueurs qui forment l'ossature de l'équipe. Et ce n'est pas une moindre chose. On ne s'attend donc pas à un chambardement total de l'équipe face à l'ASMarsa cet après-midi. Ce serait imprudent de sa part. Il est vrai que le nouvel entraîneur a une approche différente de celle de son prédécesseur. Le temps passe cependant, et Chiheb Ellili ne peut pas incruster ses idées rapidement dans la tête des joueurs en un laps de temps. Aujourd'hui, l'équipe caracole en tête du classement de son groupe et doit maintenir le cap. Les Clubistes n'ont pas droit à l'erreur, puisqu'il y a une qualification au play-off à la fin de cette première phase de la compétition. Les trois points de la victoire sont nécessaires pour maintenir aussi le moral des troupes. En avant toute Ce qui est certain, c'est que Chiheb Ellili va aligner une équipe offensive à souhait. Pour lui, un joueur comme Bassem Srarfi doit être titulaire en puissance. Ce qui n'était malheureusement pas l'avis de Kaïs Yaâcoubi. Aujourd'hui, ce jeune talent a les faveurs de son entraîneur. Il pourrait dans ce cas remplacer un des pivots, Ouedhrefi en l'occurrence, qui fera banquette. Le milieu du terrain sera alors soumis à la concurrence. L'Algérien Brahim Chenihi, de surcroît actuel buteur de la compétition, et Abdelkader Oueslati, bien remis sur pied, sont des titulaires indiscutables. Reste à savoir qui complétera le quatuor si Ellili opte pour le 4-4-2 ou le trio si l'équipe jouera en 4-3-3. Le suspense concerne également la ligne d'attaque. Saber Khalifa sera là. Mais qui l'épaulera en fait ? Jacques Besson a perdu sa place avec Kaïs Yaâcoubi et semble ne plus être en confiance. On ne sait pas si Chiheb Ellili va le repêcher. Meniaoui peut aussi faire l'affaire et évoluer en pointe. La dernière décision revient au coach. Il y a une autre hypothèse, celle de voir de nouveau Seïf Jaziri disposer de la confiance du nouvel entraîneur. Ellili dispose de l'embarras du choix, même si la panoplie est limitée.