Des rendez-vous de ce genre, on en redemande, en dépit du résultat Stade Olympique de Radès. Temps frais. Pelouse en bon état. Public très nombreux. PSG bat CA par 3-0. Mi-temps (1-0). Buts de Nkunku (19'), Di Maria (90'+2) et Augustin (90'+3). Arbitrage de Haïthem Guirat. CA : Ben Mustapha, Agrebi, Haddadi, Ifa, F. Jaziri, Ayadi (Ouedhrefi), Yahia (Oueslati), Khalil, Chenihi (Meniaoui), Khalifa (S. Jaziri), Srarfi PSG : Trapp (Aréola), Kurzowa, Motta, Lucas, Verratti, Silva (Marquinhos), Matuidi, Ben Arfa, Nkunku, Kimpenbe (Di Maria), Kocombe (Rabiot). L'entrée en matière ne pouvait être meilleure. Une chorégraphie géante rappelait que le football a été créé par les pauvres mais a été volé par les riches. On vous laisse deviner le message d'autant que la CAN approche à grands pas. Voilà côté cour. Côté jardin à présent, Slim Ben Achour, qui a porté les couleurs du Paris Saint-Germain, a donné le coup d'envoi. Point de round d'observation. Emre, le coach du PSG, a préféré laisser Di Maria sur le banc ainsi qu'Augustin et Draxler, nouvellement recruté. De son côté, Chiheb Ellili alignait son meilleur onze hormis Belkhither retenu en sélection algérienne et Ghandri, blessé. Ah, on a failli oublier. Cavani brillait par son absence, étant blessé. Une pelouse en excellent état, un public clubiste en or, le match était lancé. Hier, point de tactique ni de calculs. Le Club Africain jouait sans complexe face à la technique de Ben Arfa et Lucas Mora. On a dit que la tactique importait peu et dès la 19', le PSG annonce la couleur par Verratti qui lance Nkunku sur le couloir gauche qui bat Ben Mustapha d'un tir enroulé. Au fil des minutes, la différence se faisait sentir entre les deux équipes en dépit des tentatives de Chenihi et Yahia. Malgré tout, Ayadi réussit son numéro face à Kempembe et Verratti, envoyés au tapis. Srarfi de son côté échoue dans son duel face au capitaine Thiago Silva. Les Parisiens mettaient leur expérience dans la balance. Le plus important est que le Club Africain ne refusait pas le jeu et ne se cantonnait pas dans ses derniers retranchements. Un public en or Et les supporters clubistes dans tout cela ? Ils n'ont pas arrêté de pousser leurs joueurs à donner le meilleur d'eux-mêmes. Le spectacle était aussi sur les gradins. Cela faisait longtemps qu'on avait pas assisté à une ambiance de la sorte au stade de Radès. Après le repos, Draxler, Marquinhos, Maxwell, Rabiot et Di Maria font leur entrée en jeu. Chiheb Ellili joue au conservateur. Il garde la même formation au coup d'envoi de la seconde période. Puis au quart d'heure, il se décide enfin à effectuer son premier changement en remplaçant Yahia par Oueslati. Le Club Africain se porte désormais mieux. Le PSG maîtrise certes le jeu, mais les Clubistes ne sont pas ridicules. Srarfi tente sa chance et tire, mais Aréola, qui a remplacé Trapp dans les buts, bloque la balle sans difficulté. Ben Mustapha fait mieux. Il repousse des poings un boulet de canon de Draxler. Seïfeddine Jaziri a eu l'occasion de mettre les pendules à l'heure en fin de match, mais il tire dehors. Dommage. Et bien sûr, qui rate encaisse. Dans la même position, Di Maria double la mise (90'+2). C'est cela l'expérience. Augustin triple la note en lobant Ben Mustapha (90'+3). Maintenant il faudra tirer les bonnes conclusions.