A l'assaut de l'EST, les quelques prétendants ont-ils les moyens de la bousculer ? Une saison qui va être longue et, espérons-le, sensationnelle et assez calme. La Presse — Dans une saison qui coïncide avec la Coupe du monde, la CAN et la Coupe arabe des nations, le calendrier de cette saison ne peut qu'être chargé. Ce championnat 25-26 va connaître des trêves et, à chaque fois, on verra qui aura le souffle long et les moyens de repartir avec la fraîcheur qu'il faut. Cette intersaison a été agitée avec le problème des dettes à résorber et la licence de participation au championnat que certains clubs ont obtenue in extremis. On jouera la première journée en deux temps. Et côté pronostics, rien de nouveau, l'EST part toujours avec des longueurs d'avance. C'est l'équipe la plus régulière et qui sait gagner quand les autres ne le font pas. Son dernier titre résume le profil du championnat : l'EST, même dans une mauvaise passe, a toujours l'ascendant sur ses rivaux classiques, le CA , l'ESS et le CSS qui ont tous perdu beaucoup de leur éclat et crédibilité. Cette saison, on ne devrait pas changer de jugement : c'est difficile de voir l'EST, qui ouvre aujourd'hui devant l'ASG à Gabès, caler comme au début de la saison dernière. Elle reste sur un rythme élevé après son dernier mondial. Pour le CA, il ouvre devant l'ASM après une intersaison mouvementée et perturbée avec les mêmes problèmes de chaque saison. L'ESS, conduite par Zoubeir Beya, défiera, elle, la JSOmrane demain et ne semble pas, avec l'effectif qu'elle a, en mesure de retrouver ses années de gloire. Quant au CSS, il semble plus serein et moins tendu avec un bon travail de son comité provisoire. L'équipe de Mohamed Kouki reçoit l'ESZ, révélation de la saison dernière, et devra confirmer son renouveau sur le terrain. La première journée du championnat offre demain un duel bien engagé entre l'USM et le ST, deux outsiders qui essayent de rester au peloton de tête de classement. Ce championnat va-t-il rompre avec les tensions et avec les défaillances de nos arbitres, maillon faible du football tunisien ? Il y aura cinq journées de rodage, voire plus, et, par la suite, le tableau va être scindé : les clubs qui jouent les premiers rôles et puis le bas du tableau et les clubs qui jouent leur destin en Ligue 1. Le démarrage est capital pour les équipes qui veulent se mettre à l'abri dès le début. Aura-t-on un autre championnat où les choses changent pour le mieux ?