«La direction légitime de Nida Tounès se trouve contrainte de porter plainte», a indiqué Mourad Dellech Le représentant juridique du mouvement Nida Tounès, Mourad Dellech, a démenti, hier, l'exclusion de Hafedh Caïd Essebsi du parti, précisant que «cette information est infondée». «Celui qui a diffusé cette information ne représente pas la direction de Nida Tounès ni de près, ni de loin», insiste-t-il. «La direction légitime de Nida Tounès sera contrainte de porter plainte pour obtenir réparation du préjudice et pour usurpation d'identité contre tous ceux qui prétendent représenter la direction du parti», a-t-il prévenu en réaction à la décision de l'«instance dirigeante» du parti d'évincer le directeur exécutif Hafedh Caïd Essebsi de Nida Tounès. Le représentant juridique du parti (clan de Hafedh Caïd Essebsi) a ajouté, dans une déclaration à l'agence TAP, que l'adhésion des membres de «l'instance dirigeante» a été gelée depuis quelque temps en attendant que leurs dossiers soient soumis au congrès national de Nida Tounès pour trancher. Selon Dellech, les mouvements de ce groupe sont devenus un danger pour le parti et pour la stabilité politique du pays. Les positions prises par ceux qui se font appeler «instance dirigeante» sont contraires aux orientations générales du parti, a-t-il dit, citant l'adhésion de ce groupe à un front d'opposition au gouvernement, alors que «Nida Tounès, parti vainqueur des élections de 2014, représente une composante principale du gouvernement d'union nationale». L'«instance dirigeante» du mouvement Nida Tounès a décidé, lundi, à l'issue de sa réunion à Tunis d'évincer Hafedh Caïd Essebsi du parti, estimant que les autorités qui continueront à traiter avec lui devront assumer leurs responsabilités du fait qu'il «représente illégalement le parti». Le communiqué a été signé par Ridha Belhaj, Boujemaa Rémili, Khemaies Ksila, Naceur Chouikh, Faouzi Maaouia et Abdelaziz Kotti.