Au moins un point à grapiller. C'est l'objectif des hommes de Hamadi Daou qui ne veulent pas capituler avant l'heure En acceptant de prendre en main l'OSB à la place de Tarek Thabet, Hamadi Daou sait très bien qu'il n'aura pas la tâche facile et que sa mission est presque impossible. Classé à la dernière place avec 8 points, ex aequo avec la JSK et son adversaire du jour, l'UST, les chances de maintien des Olympiens, déjà très minces, dépendront en grande partie, pour ne pas dire totalement, de l'issue de la rencontre de cet après-midi au stade Néjib Khattab. Une défaite sonnerait pratiquement le glas des coéquipiers de Hichem Tamzini. Seuls un match nul et a fortiori un succès leur permettront de continuer à espérer sauver les meubles lors de l'ultime journée de la première phase à Sidi Bouzid. Ayant fait match nul lors de la phase aller (2-2), l'OSB doit à tout prix éviter la défaite au match retour pour ne pas être défavorisé par rapport à son adversaire en cas d'égalité au classement final. «Nous n'avons pas le droit de perdre cette rencontre capitale pour nous, avoue le nouvel entraîneur des Olympiens. Si nous désirons préserver nos chances de salut jusqu'au bout, c'est-à-dire jusqu'à la dernière journée., nous devons rentrer de Tataouine avec au minimum un match nul, avec l'espoir que le vent nous sera favorable lors de la 14e et ultime rencontre de cette première phase et que nos compagnons actuels du bas du tableau, l'UST et la JSK, trébucheront. Cela ne sera pas facile face à des locaux déterminés, mais nous n'avons pas le choix. Nous sommes dos au mur». Effectivement, ça ne sera pas facile pour un OSB qui, même s'il a récupéré quelques-uns de ses joueurs comme Abdelkader Dhaou, a laissé partir plus d'un joueur-cadre, à l'image de son milieu défensif axial, Hamdi Msallemi, qui a rejoint —pure coïncidence — son adversaire de cet après-midi, l'UST.