Deux buts de Da Costa et Ben Amor assomment l'équipe locale. Qualification méritée ESS: Mathlouthi, Bedoui, Abderrazak, Jemal, Boughattas, Ben Amor, Bangoura, lahmar, Msakni (Dhaouadi), Bouazza (Da Costa), Brigui Cette ESS d'Hubert Velud, Monsieur Afrique, aime voyager en Safari. La tradition de gagner en déplacement en coupes africaines est retrouvée pour les équipiers de Iheb M'sakni qui ont conforté leur large avantage de l'aller devant une AS Tanda modeste à tous les niveaux. Pour l'anecdote, l'AS Tanda qui jouait chez lui, ne s'est présenté au stade que 30' avant le match. Ça ne peut arriver qu'en Afrique ! Les joueurs de l'expérimenté Hubert Velud ont joué à l'économie sur une pelouse pas très bonne pour jouer au football. Ils ont misé sur le bloc de Sousse avancé et compact, et sur un entrejeu hyper-renforcé avec Lahmar, Msakni et Bouazza qui permutaient et tenaient la balle le plus longtemps possible. La domination de l'entrejeu étoilé a été évidente et a permis à l'ESS de contrôler le cours du match même en jouant avec prudence. L'AS Tanda n'était pas en mesure de déranger la vigilance collective d'une ESS bien en jambes et qui a fermé toutes les issues menant à Mathlouthi. Boughattas, Jmal, Bedoui et Abderrazak ont tenu bon à chaque fois que les Ivoiriens se sont montrés dangereux. On sentait quand même la tranquillité et l'effet expérience à l'ESS. Sans jouer devant, sans essayer de créer beaucoup d'occasions, Velud a lancé pratiquement 6 joueurs de milieu avec Msakni légèrement avancé en position d'attaquant. Cela a donné plus de densité au bloc étoilé et a permis à notre représentant de rentrer à la mi-temps avec plus de sécurité et de confiance. Da Costa bien venu ! L'efficacité à l'ESS s'est concrétisé en seconde mi-temps. La sortie de Bouazza et l'entrée du Brésilien Da Costa a été le tournant du match. Aussitôt, le Brésilien, très contesté, n'a pas manqué son entrée: il marque le but de la qualification, à notre avis (60'). Cinq minutes plus tard, Amine Ben Amor a bien confirmé son talent de joueur clé et de baroudeur. Il marque le but de la victoire qui a mis fin à tous les rêves de l'AS Tanda. Ce n'était pas volé, ce n'était pas fortuit. L'ESS avait bien contrôlé le match et marqué au bon moment du match. Le but de Sagolo vers la fin (78') n'avait rien changé à la donne. L'ESS était déjà à la phase des groupes. Ce sera une autre histoire et surtout d'autres adversaires à négocier. On a confiance en cette ESS qui a beaucoup de moyens et de cartes à jouer.
