Les assistants contractuels de l'enseignement supérieur ont observé, mardi, un mouvement de protestation à la place du gouvernement à La Kasbah pour revendiquer leur droit au recrutement. Dans une déclaration, hier à l'agence TAP, un membre de la coordination nationale des assistants contractuels de l'enseignement supérieur a souligné la poursuite des mouvements de protestation pour exprimer le refus catégorique des décisions relatives à la révocation de plus de 2500 contractuels. Il a critiqué la présidence du gouvernement qui a eu recours, a-t-il dit, à la politique d'atermoiement dans le traitement de ce dossier, l'accusant de «complicité» avec le ministère de l'Enseignement supérieur. «Les protestataires entameront une grève de la faim si leurs revendications ne sont pas satisfaites», a-t-il ajouté. Selon la même source, les protestataires sont titulaires d'un doctorat et disposent d'une expérience professionnelle de 5 à 9 ans qui leur permet d'intégrer l'enseignement supérieur à travers le recrutement direct. Il a, d'autre part, évoqué les conditions socioprofessionnelles difficiles des enseignants contractuels, appelant les médias à s'intéresser davantage à leur dossier afin de sensibiliser les autorités concernées à la légitimité de leur revendication. A noter que la moyenne d'âge des assistants contractuels de l'enseignement supérieur varie entre 36 et 41 ans.