S'étendant sur six hectares et demi, la nouvelle zone industrielle de Korba compte, au total, quatorze lots avec une superficie moyenne de 2.000 m2 l'unité Au Cap Bon, l'industrie est en train de gagner du terrain. C'est, en tout cas, ce qui ressort des dernières données recueillies à l'API et l'AFI de Nabeul. Essentiellement de par la programmation de la création de cinq nouvelles zones industrielles, tour à tour, à Korba, Béni Khalled, Menzel Témime, Grombalia et Takelsa. En premier lieu, du côté de Korba (à Henchir Ayed, plus exactement) où une nouvelle zone industrielle vient de voir le jour. S'étendant sur six ha et demi, elle compte au total quatorze lots avec une superficie moyenne de 2.000 m2 l'unité, et elle est considérée comme étant pratiquement opérationnelle, puisque cinq lots ont été déjà vendus. En outre, il y a la zone de Béni Khalled qui doit être aménagée en deux temps. D'abord, une première tranche qui couvrira vingt et un hectares et demi, dont l'aménagement est programmé pour le deuxième semestre de l'année en cours et qui sera fin prête en 2018, avec au niveau du lotissement une cinquantaine de lots d'une superficie allant de 800 à 12.000 m2 l'unité. Ensuite, dans une deuxième phase, il y aura l'aménagement du reste de la superficie, extensible jusqu'à 116 ha. A cela s'ajoutent trois autres zones qui sont encore à l'étude. Celle de Menzel Temime couvrira 55 hectares et celle de Grombalia, 38 ha, puis celle de Takelsa qui s'étendra sur 7 ha, dans un premier temps, étant extensible à 20 ha. Toutefois, il est à noter que l'APD (avant-projet détaillé) de cette dernière peine à évoluer. Il est même pratiquement à l'arrêt. Tout bonnement en raison du coût de l'adduction à cette nouvelle zone de l'eau potable. Un comportement dans les normes en gros... Pour ce qui est du comportement du secteur dans son ensemble, si du côté investissements, les intentions déclarées ont enregistré une évolution notable, il n'en va pas de même au niveau des projets déclarés qui sont restés plutôt dans les normes. En effet, sur le plan des investissements déclarés, au titre de l'année 2016, on a enregistré une hausse de l'ordre de 25% par rapport à 2015, puisque leur volume est passé de 171 millions de dinars à 214 millions de dinars. Par contre, au niveau des projets déclarés, il n'y a pas eu vraiment d'évolution en ce sens que leur nombre est resté un peu dans les normes, par rapport à la moyenne des huit dernières années avec 747 projets (562 nouveaux projets avec un volume d'investissement de 55 millions de dinars et 185 projets d'extension avec au total 158 millions de dinars au niveau des investissements) pour une moyenne habituelle de 751 projets. L'agroalimentaire en tête d'affiche Au niveau de la répartition par secteur, ce sont les services qui ont eu le plus grand lot, puisqu'ils ont totalisé 424 projets de l'ensemble avec un volume d'investissement ne dépassant pas les 35 millions de dinars, et la création de 1.657 postes d'emploi. En revanche, dans le secteur de l'industrie, l'on compte un total de 323 projets, avec des investissements de 179 millions de dinars et la création de 3.898 postes d'emploi. C'est un peu ce qui explique le recul enregistré au niveau de la création de postes d'emploi. Côté tissu industriel, c'est l'agroalimentaire qui a pris place en haut du tableau avec des investissements dépassant les 93 millions de dinars.