L'équipe est sur les bons rails. Elle doit le confirmer face à l'ESZ. Skander Kasri, l'entraîneur de l'ASGabès, se frotte les mains et jubile après un succès des plus convaincants et des plus rassurants sur un adversaire, le CAB, qui s'est montré coriace, entreprenant et jouant avec panache ses dernières cartes pour sortir de la queue du peloton de ce play-out. Son équipe est classée deuxième ex æquo avec le CSHL avec 9 points au compteur et a cinq bonnes longueurs d'avance sur l'UST et sept sur le CAB qui occupent la 7e et la 8e places du groupe, synonymes de relégation directe. «C'est une bonne marge de sécurité pour assurer notre maintien, mais il est trop tôt d'affirmer qu'elle est suffisante. Et puis, nous n'avons que 4 points de plus que l'occupant de la 6e place qui sera condamné à jouer le match barrage avec le 3e classé du play-off de la Ligue 2», rappelle le coach de la «Zliza», comme pour tempérer l'ardeur des siens et les inciter à ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Et les mettre suffisamment en garde contre tout sentiment de suffisance, surtout que l'adversaire de cet après-midi, l'ESZ, aura à cœur de se réhabiliter au plus vite après sa débâcle à Zarzis de la cinquième journée devant le CSHL. «Nous sommes euphoriques après notre exploit devant le CAB, poursuit-il. Les Zarzissiens, eux, sont nettement déçus après leur naufrage face aux "Verts". Touchés mentalement, ils doivent réagir et sont capables de le faire. Donc mille fois attention si nous désirons continuer sur notre lancée et poursuivre notre bonhomme de chemin», a ajouté Skander Kasri. Celui-ci a des raisons de se montrer prudent, notamment qu'en l'absence des Houssem Zrelli, Mohamed Chibani et Ali Abdelaziz Guechi, trois pions-clés de son compartiment défensif, s'ajoutera celle du dernier rempart de cette arrière-garde qui n'est autre que le gardien de but Ali Ayari, suspendu pour ce match après avoir totalisé trois avertissements. Une défaillance de poids qui ne passera pas inaperçue et qui pourrait coûter très cher.