Ci-après la reprise du communiqué publié le 30 septembre 2009 grâce auquel l'opinion publique a eu connaissance des grandes lignes du message de Mme Leïla Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat et présidente de l'OFA, aux Premières Dames dans les pays arabes membres de ladite organisation leur proposant l'institution d'une journée arabe des personnes âgées, proposition qui sera adoptée le 20 décembre 2009 par le Conseil des ministres arabes des Affaires sociales. Mme Leïla Ben Ali, épouse du Président de la République et présidente de l'Organisation de la femme arabe (OFA), a souligné que les changements démographiques que connaissent les pays arabes et l'augmentation croissante de la proportion des personnes âgées dans leurs pyramides des âges exigent l'institution d'une «journée arabe des personnes âgées» qui sera une occasion renouvelée pour échanger les expériences et les expertises et coordonner les efforts à l'échelle du monde arabe, en vue de garantir une vie meilleure aux personnes âgées. Dans un message adressé aux Premières Dames dans les pays arabes, membres de l'Organisation de la femme arabe, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale des personnes âgées, Mme Leïla Ben Ali a exprimé sa satisfaction de l'évolution que connaissent les activités liées à la protection et à l'encadrement des personnes âgées dans le monde arabe, soulignant la nécessité, pour les responsables en charge de cette catégorie sociale d'adopter des méthodes novatrices qui tiennent compte de la réalité des personnes âgées, de leurs aptitudes intellectuelles et physiques, en vue de leur permettre de poursuivre l'accomplissement de leur mission dans la société et de favoriser leur contribution à l'essor de leurs nations respectives. Dans ce même message, Mme Leïla Ben Ali souligne que la Tunisie a mis en œuvre des réformes, des législations et des mesures qui lui ont permis de s'adapter à l'évolution que connaît la société tunisienne. La Tunisie, a-t-elle ajouté, a aussi accordé une attention particulière à toutes les catégories influentes, dont notamment la famille, partant de la conviction que la cellule familiale représente le cadre le plus approprié pour assurer la protection des personnes âgées. L'épouse du Président de la République souligne, dans ce même message, que la Tunisie a, également, institué des programmes et des mécanismes qui ont assuré aux personnes âgées les conditions d'une vie active, en leur procurant l'encadrement, la protection et l'assistance nécessaires et en permettant à la société de tirer profit de leurs compétences, de leur expérience et de leurs connaissances, confortant, ainsi, leur participation à l'œuvre de développement de leur pays. Mme Leïla Ben Ali a exprimé sa haute considération à toutes les personnes actives dans le champ social et associatif, à l'échelle du monde arabe, pour leur sens de l'initiative et du volontariat ainsi que pour leurs efforts généreux déployés au service de l'intérêt général et pour leur contribution à la consécration des valeurs de bien et de solidarité et à l'encadrement des catégories à besoins spécifiques, dont les personnes âgées. Elle a appelé les militants des associations à redoubler d'efforts en vue de sensibiliser les jeunes générations à la nécessité d'assumer leurs responsabilités à l'égard des personnes âgées et de reconnaître le mérite qui leur revient. Elle a également appelé à ce que les associations et les organisations non gouvernementales travaillent de concert avec l'Organisation de la femme arabe, en tant que partenaires agissants, en vue de concrétiser son appel en faveur de l'institution d'une «journée arabe des personnes âgées», dans l'objectif de consolider les fondements de sociétés arabes cohérentes, solidaires et équilibrées, au service de toutes les générations et de tous les âges. En conclusion, la présidente de l'Organisation de la femme arabe a souligné que la solidarité humaine et la coopération internationale sont des facteurs nécessaires pour appuyer les efforts nationaux visant à concrétiser le plan d'action international sur le vieillissement, ce qui nécessite de la part des gouvernements et des composantes de la société civile concernées de renforcer leur coopération, surtout en direction des pays les moins avancés dont les conditions et les moyens matériels et économiques sont un obstacle à la concrétisation de l'objectif consistant à construire «un monde pour tous les âges et toutes les générations».