Le nouveau numéro de Ecrans de Tunisie, du mois de septembre 2010, se trouve actuellement dans les kiosques. Dans la partie française, le mensuel du cinéma a consacré sa couverture à Fin décembre, de Moëz Kamoun, qui est à l'affiche dans trois salles de la capitale et, bientôt, dans le reste du pays, plus précisément à partir du 30 octobre. Fin décembre traite d'un thème actuel focalisé sur les rêves d'une jeune fille à la recherche d'une vie meilleure. Dhafer L'Abidine (Adam) et Hend Fahem (Aïcha), Lotfi Abdelli (Sofiane) campent les principaux rôles. Le mensuel donne également la part belle aux récentes mesures présidentielles en faveur du cinéma qui viennent illustrer, de manière concrète, l'initiative consistant à sacrer 2010 Année nationale du cinéma. L'article passe en revue les mesures prises dans plusieurs secteurs, dont la production et les subventions à y consacrer, la création d'une cinémathèque tunisienne, la numérisation du patrimoine cinématographique, ainsi que le développement et la diversification du partenariat avec les investisseurs privés pour la réalisation de multiplexes. D'autres films en boîtes ont fait l'objet d'articles, tels L'Art du Mezoued, le documentaire de Sonia Chamkhi, projeté récemment à CinémAfricArt et qui célèbre, à sa façon, cet art populaire en faisant un retour sur ce répertoire et ses principales figures, dont Hédi Habbouba, Salah Farzit, Mustapha Gattel Essid et autres. Côté tournage, la revue consacre un papier au premier long métrage tant attendu de Chawki Mejri : Le royaume des fourmis. Actuellement, la première partie du film est tournée en Syrie, en attendant la deuxième qui le sera sous nos cieux. Côté dossiers du mensuel, le premier est consacré à l'avenir du binôme, cinéma et télévision, illustré par des témoignages de professionnels, dont les cinéastes Moëz Kamoun et Kalthoum Bornaz, tandis que le deuxième se focalise sur la critique cinématographique entre le redit et l'inédit. Enfin, est proposé un retour sur les Journées cinématographiques de Hergla qui ont eu lieu du 31 juillet au 6 août 2010, ainsi qu'un zoom sur la résurgence du ciné-club de Gabès. Voilà qui met du baume au cœur. Dans la partie arabe, les mesures présidentielles, ainsi que la situation de la critique cinématographique, avec un billet consacré à Lamine Nahdi, ont constitué l'essentiel de la matière, au final assez diversifiée. Notons que le prochain Ecrans de Tunisie, qui paraîtra à la mi-octobre, sera consacré entièrement aux JCC 2010.